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Spécial 15 ans – Rhumatisme psoriasique

Ce qui n’a pas changé en 15 ans

« Le rhumatisme psoriasique demeure une maladie multifactorielle, d’étiologie inconnue »

Sur le versant physiopathologique, le rhumatisme psoriasique demeure une maladie multifactorielle, d’étiologie inconnue, impliquant des facteurs de susceptibilité génétique (notamment la région HLA de classe I), immunologiques et environnementaux.

Sur le versant épidémiologique, sa prévalence est de l’ordre de 0,2-0,3 % dans la population générale. Il concerne également les hommes et les femmes, débutant le plus souvent entre 30 et 50 ans, affectant 5 à 40 % des patients souffrant d’un psoriasis cutané.

Sur le versant clinique, il peut toucher les articulations périphériques avec des arthrites le plus souvent asymétriques, les zones d’insertion des tendons, des ligaments et des capsules articulaires avec des enthésites, les doigts ou les orteils dans leur globalité avec des dactylites, ainsi que le squelette axial, que ce soit les sacro-iliaques ou les différents segments rachidiens.
Dans la majorité des cas les manifestations rhumatologiques surviennent dans un contexte de psoriasis cutané et/ou unguéal, précédant les manifestations rhumatologiques. Les manifestations rhumatologiques et dermatologiques surviennent plus rarement de façon synchrone. Une petite proportion de patients présente des manifestations rhumatologiques typiques, sans psoriasis cutané ou unguéal.
Au-delà des manifestations rhumatologiques et cutanées, il existe un surrisque d’uvéites, de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), de syndrome métabolique et d’événements cardiovasculaires.

Sur le versant de l’imagerie, les signes radiographiques, décrits depuis une cinquantaine d’années, concernent 40 à 50 % des patients au cours des premières années d’évolution de la maladie, avec sur le squelette périphérique des érosions, des ostéolyses, des formations osseuses et des ankyloses concernant les articulations inflammatoires et sur le squelette axial, des sacro-iliites souvent asymétriques et des syndesmophytes, notamment localisés sur la charnière dorso-lombaire ou au rachis cervical.

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