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Les atteintes rénales de la polyarthrite rhumatoïde : regards croisés du néphrologue et du rhumatologue

Résumé
La nouvelle ère thérapeutique dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) a fait disparaître les pathologies rénales iatrogènes secondaires aux traitements historiques comme les sels d’or et la D-pénicillamine. Les traitements biologiques ont considérablement diminué l’ex position des patients à l’inflammation chronique, réduisant la fréquence de l’amylose rénale AA. On peut donc légitimement se demander quelles sont, aujourd’hui, les atteintes rénales encore rencontrées au cours de la PR. Malgré cette évolution positive, le rein de la PR reste la troisième cause de morbi-mortalité après les atteintes cardiaques et pulmonaires. La maladie rénale chronique associée à la PR est surtout en lien avec les pathologies cardio-vasculaires fréquentes dans ce contexte et plus rarement avec la toxicité des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), moins utilisés qu’auparavant. Les traitements de fond biologiques (bDMARDs) sont bien tolérés au plan rénal avec un recul maintenant important, en particulier pour les anti-TNF. Les nouvelles molécules comme les inhibiteurs de JAK (JAKi) peuvent augmenter la créatinine par interaction avec la sécrétion tubulaire de cette protéine, mais n’ont pas réellement de toxicité rénale.

Abstract : Rheumatic arthritis kidney diseases in 2019: crossed views of the nephrologist and the rheumatologist
New treatment strategies have substantially changed the course of rheumatoid arthritis. Old drugs known for their renal toxicities, such as D penicillamin or gold therapy have been left over. Amyloidosis has almost disappeared thanks to the better control of inflammatory processes and non-steroidal anti-inflammatory drugs are less chronically prescribed allowing kidney function to be preserved. Biological DMARD’s like TNF antibodies have been used for a long time with a very low observed renal risk. Today, decrease in glomerular filtration rate is mostly observed in patients treated for rheumatoid arthritis in the context of cardiovascular disease. New targeted DMARD’s like Jak inhibitors even though they may increase slightly creatinine plasma level only interact with tubular secretion of creatinine and have no renal toxic effect. Protecting kidney function in rheumatoid arthritis patients is mostly focused on cardiovascular prevention and blood pressure control.

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