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La maladie de Parkinson (MdP) est la seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente et concerne environ 300 000 patients en France. Une progressive augmentation de la prévalence de la MdP est prévue pour les prochaines années.

Les progrès récents dans la physiopathologie et la prise en charge de la MdP sont utiles aux rhumatologues

On oppose classiquement les syndromes hypokinétiques (MdP, syndrome parkinsonien), et hyperki nétiques (tremblements, chorée, choréoathétose, ballisme, dystonies, tics, myoclonies…). Le diagnostic de la MdP reste actuellement clinique, avec historiquement l’association d’une bradykinésie et d’au moins l’un des trois critères suivants : rigidité musculaire, tremblement de repos et instabilité posturale (1).
En 2015, The International Parkinson and Movement Disorder Society (MDS) a revu les critères diagnostiques qui associent toujours bradykinésie, mais avec soit un tremblement de repos, soit une rigidité musculaire, soit les deux (2).

La triade diagnostique

La bradykinésie est l’élément essentiel de cette triade et doit attirer l’attention du rhumatologue face à ce type de patient. Elle peut prendre différents aspects, parfois insidieux, comme une lenteur des mouvements, une diminution de l’amplitude ou de la vitesse d’exécution de ces derniers, une posture figée, une antéflexion du tronc, une marche lente à petits pas, une perte du balancement du bras, des difficultés à se lever d’une chaise, à sortir d’une voiture ou à se tourner au lit. Une micrographie, une perte d’expression faciale ou du clignement des paupières sont également à rechercher. Un syndrome dépressif, une atteinte polyarticulaire dégénérative et un grand âge peuvent rendre ces symptômes difficiles d’interprétation.
La rigidité se recherche lors de la mobilisation passive des membres ou de la nuque. Elle peut être majorée lors des mouvements ou lors de la mobilisation du membre controlatéral. Le patient peut se plaindre de douleurs articulaires mimant une épaule gelée ou des lombalgies.
Le tremblement de repos, présent chez deux tiers des MdP débutantes, touche initialement surtout le membre supérieur unilatéralement, mais il peut toucher le membre inférieur et la tête, et devient souvent bilatéral. Il est majoré par le stress et il diminue lors des mouvements intentionnels.

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