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TOP ACR 2019 des jeunes rhumatologues

Lors du congrès de l’ACR 2019, les jeunes rhumatologues français (internes, assistants et chefs de clinique) ont présenté 34 posters et cinq communications orales sur des sujets tant fondamentaux que de pratique clinique et d’épidémiologie. La qualité et la diversité des sujets ont rendu très difficile la sélection de dix travaux. Cette sélection reste donc subjective et vous pourrez retrouver l’ensemble de ces remarquables travaux présentés sur la page Facebook de la REF et sur les abstracts de l’ACR.

1. Utilisation du coefficient d’atténuation scanographique de l1

Les premiers travaux retenus sont ceux de Marine Fauny et Caroline Morizot de Nancy sur le coefficient d’atténuation scanographique de L1 (SBAC-L1), qui peut être réalisé a posteriori sur n’importe quel scanner dont l’analyse de la vertèbre L1 est possible (thoracique, rachidien, abdo-pelvien, etc.).
Une étude récente a montré que le SBAC-L1 avec un seuil à 145 unités Hounsfied (HU) permet de mieux identifier la population ayant fait une fracture vertébrale que la densitométrie osseuse (souvent surestimée par l’arthrose notamment) (1).
Une première étude présentée par Marine (2) a montré que ce coefficient était significativement plus bas dans les populations de polyarthrites rhumatoïdes et de spondyloarthrites axiales radiographiques (critères de New York) que dans la population témoin (fondée sur l’analyse rétrospective de scanners réalisés pour des raisons variées dont la vertèbre L1 était analysable). De la même manière, en dessous du seuil de 145 HU, les patients étaient significativement plus à risque de présenter une fracture vertébrale (corrélé avec la densitométrie osseuse).
Pour aller plus loin, dans l’étude de la population des spondyloarthrites axiales radiographiques, Marine et Caroline (3-5) ont montré entre autres que les patients porteurs d’une spondyloarthrite axiale présentant des ponts osseux ont un SBAC-L1 significativement plus bas que les autres. Elles ont observé une corrélation inverse entre le score d’ankylose (antérieure et postérieure) scanographique et le SBAC-L1. Il n’y avait en revanche pas de corrélation au seuil de sévérité structurale mSASSS (modified Stoke Ankylosing Spondylitis Spinal Score).

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