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Spondyloarthropathies : Complexité de la spondylarthrite ankylosante

Lors d’un symposium consacré à la spondylarthrite ankylosante (SPA), le 11 juin, le Pr Iain McINNES (Glasgow, UK), Chairman, a évoqué les divers aspects de l’affection, tant du point de vue clinique qu’immunopathologique. Il existe plusieurs types de SPA, axiales et/ ou périphériques, radiographiques ou non, isolées ou associées aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI, Crohn, RCH), au psoriasis, ou représentant des arthrites réactionnelles.

  • Le Pr Dominique BAETEN (Amsterdam, NL) propose un schéma de simplification séduisant, consistant en un tableau à double entrée, portant en ordonnée les divers types d’atteintes (axiale, périphérique, cutanée, intestinale, oculaire), et en abscisse les atteintes inflammatoires, les destructions articulaires et les proliférations tissulaires. Aucune des facettes de la maladie ne doit être négligée et, pour chacun des aspects de l’affection, il faut appréhender les cibles thérapeutiques et mettre en oeuvre des traitements strictement adaptés au profil du patient.

  • Le Pr Désirée VAN der HEIJDE (Leiden, NL) a rappelé qu’aux arthrites inflammatoires peuvent s’associer un certain nombre de comorbidités, évoluant pour leur propre compte et majorant en général le facteur de risque : cancer, atteinte cardiovasculaire à haut risque, infections, ostéoporose, atteintes gastro-intestinales, dépression. En 2015, l’EULAR a établi des recommandations pour le management du risque cardiovasculaire dans les rhumatismes inflammatoires, qui peut être majoré par la prise de certains traitements. La prise en charge de la maladie doit s’organiser de manière logique : après le diagnostic, l’analyse des modalités de l’affection et des comorbidités, le traitement adapté devrait permettre l’organisation de l’activité du patient et l’amélioration de sa qualité de vie.

  • Ce point a été développé par le Pr Laure GOSSEC (Paris, France) : la maladie, en dehors de la douleur, se caractérise par une raideur matinale souvent intense et durable, une atteinte des enthèses et une fatigue généralisée. Les traitements entrepris doivent être adaptés au traitement de ces symptômes. Pour le rhumatisme psoriasique, des recommandations EULAR ont été publiées en 2015 afin d’optimiser l’atteinte de la rémission. Le diagnostic devra être précoce et établir le bilan des différents aspects de la maladie, et en déduire les différentes mesures thérapeutiques. Dans tous les cas, le but à atteindre est l’extinction de l’inflammation et l’amélioration de la qualité de vie.

Source : d’après les symposiums ABBVIE.

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