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La pandémie mondiale occasionnée par le SARS-CoV-2 fut une épreuve majeure pour nos systèmes de santé, ses acteurs ainsi que pour les patients. Il n’y a pas eu, hormis quelques cas marginaux (1-3), de manifestations rhumatologiques spécifiques décrites au cours de cette épidémie. Le rhumatologue n’a pas été en première ligne comme les réanimateurs ou les infectiologues au cours de cette période. Néanmoins, au-delà de l’aide apportée par tous, les rhumatologues ont été confrontés à la gestion des patients chroniques, et surtout de leur traitement, au cours d’une épidémie mondiale. Outre l’utilisation de traitements tirés de notre arsenal thérapeutique (4) pour les formes graves ou les débats sans fin sur l’hydroxychloroquine, la conduite à tenir avec les patients sous DMARDs a été importante. En effet, très vite des facteurs de risque de forme sévère ont été mis en évidence, dont l’âge et l’immunosuppression (5-7). Ainsi, les patients suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique sont directement impactés par ces facteurs de risque.

Données actuelles sur le Covid-19 chez les patients avec un RIC

Les patients traités par DMARDs sont plus à risque de complications infectieuses du fait de leur traitement (8, 9). Par contre, le risque d’infection par le SARS-CoV-2 et surtout de formes graves de Covid-19 sous traitement n’est pas connu précisément. Les premières données dont nous disposons ne s’accordent pas toutes. Ainsi, certains auteurs rapportent une augmentation de l’incidence de Covid-19 (10) chez les patients suivis pour un RIC, alors que d’autres parlent plutôt d’un taux d’incidence équivalent des cas de Covid-19 (11-13). Dans cette population, une cohorte multicentrique internationale (10) a permis de mettre en évidence qu’en cas de RIC, la présence de certaines comorbidités telles que l’âge, le diabète, l’insuffisance rénale et surtout l’utilisation de corticoïdes étaient associées à une augmentation du risque d’hospitalisation et donc de forme sévère. En résumé, les patients avec un RIC ne sont probablement pas plus à risque de contracter une infection à SARS-CoV-2, mais possiblement plus à risque de développer une forme grave, surtout en cas d’utilisation de corticoïdes aux doses supérieures à 10 mg/j d’équivalent prednisone. L’utilisation des AINS ne ressort pas comme un facteur de risque de forme grave (10).

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