L’essentiel en un coup d’œil
> L’incidence des fractures vertébrales a été évaluée au cours des spondyloarthrites récentes à partir de données prospectives à 5 ans de la cohorte française DESIR.
> Le nombre de fractures de hanche ostéoporotiques augmente.
> La prise en charge des fractures ostéoporotiques reste insuffisante.
> L’effet du dénosumab (60 mg tous les 6 mois) a été comparé avec le risédronate (5 mg/jour oral) chez des patients traités par corticoïdes au cours d’une étude randomisée double aveugle contrôlée de non-infériorité.
> Le romosozumab diminue rapidement l’incidence des fractures vertébrales cliniques.
Même si les communications concernant la pathologie osseuse ne sont pas les plus fréquentes au congrès de l’EULAR, des études permettent de souligner certains points importants.
1) L’incidence des fractures vertébrales a été évaluée au cours des spondyloarthrites récentes à partir de données prospectives à 5 ans de la cohorte française DESIR
L’ostéoporose est une complication des spondyloarthropathies axiales. La prévalence des fractures vertébrales (FV) est cependant rapportée de façon variable selon les études, pouvant aller jusqu’à 30 %, mais sans doute dépendante des méthodes de diagnostic et de l’ancienneté de la maladie. Sahuguet et al. ont analysé la prévalence des FV dans cette cohorte de patients âgés de 18 à 50 ans et leur incidence à 5 ans.
Des radiographies du rachis réalisées initialement puis à 2 ans et 5 ans étaient disponibles pour 694 patients (643 patients à l’inclusion) et ont été analysées par un médecin entraîné à la recherche de FV selon la méthode de Genant. Un total de 28 fractures a été identifié chez 21 patients (19 de grade 1 et 9 de grade 2 ou 3). La prévalence de FV était donc de 4,5 %.
Un suivi radiographique était disponible entre J0 et M60 pour 433 patients. 7 FV incidentes ont été identifiées chez 6 patients avec à 2 ans : 3 de grade 1 et 1 de grade 2 ; et à 5 ans : 2 de grade 1 et 1 de grade 2 ou plus. L’incidence des FV à 5 ans était de 1,6 %.
Cette étude rapporte donc de faibles prévalence et incidence de FV, moins importantes que dans les études précédentes. Il faut préciser que celle-ci concernait une population de spondyloarthropathrites récentes, et souligner les variabilités des méthodes de diagnostic des FV.
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