De la théorie à la pratique, il faut prescrire
L’arrivée en masse des biosimilaires (Tab. 1) permet de diminuer les coûts liés à la prescription des biologiques, si tant est qu’ils soient prescrits (1). Il existe deux situations bien distinctes dans la prescription des biosimilaires.
En primo-prescription (initiation)
Dans ce cas-là, il semble difficile de défendre la position de ne pas prescrire un biosimilaire en première intention (2). Cependant, des habitudes de pratiques ou la méconnaissance des (nombreux) noms de biosimilaires peuvent jouer en défaveur de la prescription.
En interchangeabilité (switch)
Il s’agit alors de prescrire le biosimilaire en relais du traitement princeps, en règle générale avec l’accord éclairé du patient. Une discussion (parfois chronophage) doit donc avoir lieu avec nécessité d’information et d’un accord du patient. Plusieurs équipes dans plusieurs pays et notamment à Bordeaux ont montré que cet accord, s’il est incomplet, peut participer à une perte d’efficacité subjective du biosimilaire, entraînant un retour (avec regain d’efficacité subjective) au biologique princeps (3, 4). On comprend que cette situation est complexe et inhabituelle pour l’immuno-rhumatologue, d’autant que la décision d’interchangeabilité reste entièrement dans les mains du prescripteur et ne peut être imposée par le pharmacien, a contrario des génériques (5).
La lecture de cet article est réservée aux abonnés.
Pour accéder à l'article complet
Découvrez nos offres d'abonnement
Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !
- Tous les contenus de la revue en illimité
- Les numéros papier sur l'année
- Les newsletters mensuelles
- Les archives numériques en ligne
ou
Achetez cet article
ou
Inscrivez-vous gratuitement sur Rhumatos.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !
- Accès aux articles des catégories : Etudiants, Le jour où, Cabinet de curiosité, Conseil associé, Doc+, Mémo conseil, Molécule, Revue de presse, Pharmacovigilance
- Les newsletters mensuelles