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JNR 2018 – Gestion pratique du risque infectieux

Le risque infectieux est omniprésent en rhumatologie. Les risques d’infection bactérienne, virale, parasitaire sont nombreux chez les patients atteints de maladies inflammatoires systémiques, du fait des traitements immunosuppresseurs prescrits, mais aussi de la maladie inflammatoire systémique elle-même ainsi que des comorbidités. En pratique, il est important pour le rhumatologue de bien identifier ces facteurs de risque, car nombre d’entre eux sont accessibles à des mesures préventives simples. Les programmes gouvernementaux québécois et français visant à augmenter la couverture vaccinale sont une des illustrations de cette démarche.

Facteurs de risque infectieux

Les facteurs de risque d’infections liés au terrain sont principalement représentés par l’âge du patient, le sexe masculin, le mode de vie (alcool, tabac, drogue), le bas niveau socio-économique et la présence de comorbidités (ex. : maladies métaboliques chroniques, cancer). À ces facteurs s’ajoute le risque infectieux inhérent à la maladie inflammatoire sous-jacente (ex. : lymphopénie, inflammation chronique…) et ceux liés aux traitements immunosuppresseurs. Ainsi, le risque d’infections sévères augmente avec la dose quotidienne et la durée de prise des corticoïdes, allant de 1,03 (1,02–1,11) en cas de prise de 5 mg par jour de prednisone pendant une semaine à 9,81 (5,13–19,92), en cas de prise de 30 mg par jour pendant 6 mois (1). L’ajout d’un ou plusieurs traitements de fond, DMARDS, biothérapie, inhibiteurs des JAKs, vient encore davantage amplifier ce risque d’infections avec une incidence pouvant dépasser 45 pour 100 patients/an (2). Certaines infections comme la tuberculose et le zona peuvent être prévenues grâce à des mesures simples et relativement peu coûteuses.

Vaccinations

Rappel sur le calendrier vaccinal

Le calendrier vaccinal des patients immunodéprimés est élaboré en France par le ministère de la Santé après avis de la Haute autorité de santé (HAS). Il a été mis à jour en 2018 en tenant compte du fait que :
– les vaccins vivants sont de principe contre-indiqués du fait du risque de survenue de maladie vaccinale (rougeole, oreillons, rubéole, varicelle, zona, fièvre jaune) ;
– certains vaccins spécifiques sont fortement recommandés du fait du risque accru de certaines infections (grippe et pneumocoque).
Ces mêmes recommandations se retrouvent dans le protocole d’immunisation du Québec.

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