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L’essentiel en un clin d’œil

Le tofacitinib diminue l’ostéite des articulations sacro-iliaques au cours du rhumatisme psoriasique.

Une étude a montré l’excellente sensibilité de la TEP-FNa18 dans une population de spondylarthrite active.

Un ”contrôle rapproché” au cours du Rhumatisme psoriasique ne semble pas efficace dans le ralentissement de la progression structurale.

Une étude a proposé un examen simplifié des polyarthrites rhumatoïdes en rémission, réduisant le temps de l’examen.

L’étude SONAR a comparé suivi clinique et suivi échographique pour des patients atteints de polyarthralgies inflammatoires.

1. Le tofacitinib diminue l’ostéite des articulations sacro-iliaques au cours du rhumatisme psoriasique (RPso)

Le tofacitinib, en inhibant spécifiquement les janus kinases 1 et 3, diminue le déclenchement des voies d’activation cellulaire des cytokines suivantes : IL‑12, IL‑23, IL‑6, IL-21, IL‑23 et IFNα. Si son effet rhumatologique et dermatologique a été démontré dans le rhumatisme psoriasique (RPso), son action sur l’ostéite magnétique n’avait pas encore été étudiée. Dans cette étude, 51 patients ont été inclus dans le groupe placebo et 52 patients respectivement dans les groupes tofacitinib 2 mg, 5 mg et 10 mg/j. Une évaluation IRM a été réalisée pour chaque patient à J0, S12 et S52.
La population est constituée de spondylarthrite (SpA) active (cliniquement et biologiquement) HLA-B27+ dans 80 % des cas, présentant une inflammation IRM (scores inflammatoires SPARCC des sacro-iliaques et du rachis de 10 et 15 respectivement). À 12 semaines, il existe une diminution de 30 % du signal IRM au niveau des sacro-iliaques pour les deux plus fortes doses de tofacitinib et 15 % pour la dose de 2,5 mg. Concernant le rachis, la diminution est plus importante et atteint près de 50 % pour les deux plus fortes doses. Cette amplitude de diminution est de même ordre de grandeur qu’avec les anti-TNF. En tenant compte d’une amélioration significative et cliniquement pertinente (MCID) du SPARCC-sacro-iliaque (diminution du score moyen ≥ 2) et du SPARCC-rachidien (diminution du score moyen ≥ 5), trois fois plus de patients sont considérés répondeurs, quelle que soit la concentration du médicament. Les patients présentant une amélioration du MCID-IRM ont plus de chance d’avoir une réponse BASDAI, ASDAS que les patients ne présentant pas cette réponse IRM. Ces résultats semblent être différents de ceux des anti-TNF, qui diminuent l’ostéite magnétique de 50 % au rachis, que le patient soit répondeur ou non.

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