replay rhumatalk. Mieux comprendre pour mieux soulager les douleurs arthrosiques.

Site professionnel spécialisé en Rhumatologie

Futurs traitements de l’arthrose : le point sur ce qui nous attend

Les avancées sur la compréhension de la physiopathologie de l’arthrose ouvrent de nombreuses pistes pour les futures thérapeutiques que nous aurons, je l’espère, à notre disposition dans les années à venir.

Ciblage de l’inflammation : les vieux chaudrons

Est-ce dans les vieux chaudrons que l’on fait la meilleure soupe ? La réponse est mitigée dans l’arthrose aux vues des résultats en lien avec les DMARDs conventionnels ou encore les biologiques.

Les topiques

Dans les recommandations récentes de la SFR pour l’arthrose du genou symptomatique, la capsaïcine est citée comme pouvant être considérée (1). En cela, ces recommandations se positionnent au même titre que certaines recommandations internationales, dont celles de l’Osteoarthritis Research Society International (OARSI) (2). Des données récentes sur la capsaïcine (8-méthyl-N-vanillyl-6-nonénamide), qui est un composé chimique de la famille des alcaloïdes, composant actif du piment rouge, semblent montrer des résultats intéressants. Stevens et son équipe ont observé dans une étude randomisée multicentrique sur 172 patients un effet notable sur la douleur (gain de -1,5 (95% CI -2,2 à -0,8) par rapport au placebo), d’une forme intra-
articulaire hautement purifiée, le CNTX-4975. Effet aussi présent sur la fonction, avec un très bon profil de tolérance (3). Cela risque de redonner du piquant à une capsaïcine probablement sous-utilisée.

Les cortisoniques

Nous ne reviendrons pas sur la polémique déclenchée par l’étude de McAlindon sur les injections intra-articulaires (4). Nous ne parlerons que de la prise orale avec notamment deux études intéressantes dans l’arthrose digitale. La première est de Wenham et son équipe qui n’ont pas retrouvé d’effet avec 5 mg de cortisone en prise journalière dans une étude randomisée versus placebo portant sur 70 patients (5). Kroon et ses collègues retrouvent en revanche un effet significatif avec 10 mg de cortisone dans cette même indication à 6 semaines avec une disparition rapide de l’effet dès l’arrêt du traitement. Mais sans effet sur la synovite (analyse IRM et Doppler) (6). Faut-il s’étonner de cet effet à 10 mg et les cortisoniques doivent-ils prendre la place des AINS dans cette indication ?

La lecture de cet article est réservée aux abonnés.

Découvrez nos offres d'abonnement

Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !

  • Tous les contenus de la revue en illimité
  • Les numéros papier sur l'année
  • Les newsletters mensuelles
  • Les archives numériques en ligne

ou

Achetez cet article

Ajoutez cet article à votre panier, procédez au paiement et retrouvez-le dans votre espace.

ou

Inscrivez-vous gratuitement sur Rhumatos.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !

  • Accès aux articles des catégories : Etudiants, Le jour où, Cabinet de curiosité, Conseil associé, Doc+, Mémo conseil, Molécule, Revue de presse, Pharmacovigilance
  • Les newsletters mensuelles