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Les 6 recommandations de l’Aflar pour un bon usage des biosimilaires

À l’occasion du 31e Congrès français de rhumatologie, l’AFLAR a souhaité informer les patients souffrant de maladies rhumatismales sur leurs droits et l’encadrement de leurs traitements par médicaments biosimilaires.

Les recommandations de l’Aflar
• Pour confirmer la sécurité des biosimilaires, les patients français souhaitent avoir encore plus d’études de phase IV après mise sur le marché et que les données issues de ces études, registres, leur soient accessibles.
• Il devra être clairement indiqué au patient si un médicament biosimilaire est proposé alors qu’il n’a pas été testé dans le cadre de l’autorisation d’un biosimilaire dans sa propre maladie, mais qu’il a été autorisé par extrapolation sur des données issues d’études sur une autre pathologie proche considérée comme sensible.
• Pour les patients naïfs de biomédicament et pour lesquels il est suggéré d’introduire un biomédicament dans le traitement de leur maladie rhumatismale, le biosimilaire, moins coûteux, pourra être prescrit – sous réserve de l’absence de contre-indications.
• Il ne peut être conseillé de basculer inconsidérément en cours de traitement ou d’interchanger plusieurs fois en cours de traitement les médicaments de référence et les médicaments biosimilaires, même si ceux-ci relèvent du même biomédicament d’origine et même si les différences sont effectivement minimes.
• Chaque patient doit être systématiquement, et de façon adaptée, informé par le médecin, l’infirmier(-ère), le(la) pharmacien(-enne), avec précision du nom du biosimilaire (et non seulement de la dénomination commune internationale (DCI), du produit qu’il reçoit effectivement.
• L’Aflar encourage les pratiques d’évaluation et particulièrement d’auto-évaluation sur leur critères propres par les malades, dits « patient reported outcomes », qui sont aujourd’hui facilitées par les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
> Plus d’informations sur le site de l’association.

D’après un communiqué de presse de l’Aflar du 7/12/18.