Dr Augustin Latourte (APHP, Paris)
Cette session a présenté plusieurs études de stratégie sur l’utilisation des hypouricémiants dans la goutte. Des questions très pratiques ont été abordées.
Faut-il diminuer l’uricémie coûte que coûte et le plus bas possible ?
Nous savons que plus l’uricémie diminue, plus la résorption des tophus et du pool d’urates est rapide. Une équipe néozélandaise s’est posé la question de savoir si en diminuant, non pas à 300 µmol, mais en dessous de 200 µmol l’uricémie, on pouvait améliorer les érosions après 2 ans de traitement. Il s’agit d’un essai randomisé avec un traitement par allopurinol ou fébuxostat pour atteindre cette cible. Le premier enseignement est qu’essayer d’atteindre 200 µmol est très difficile, il n’y a qu’un patient sur deux, malgré un protocole très strict de titration des hypouricémiants, et cela conduit à de nombreux changements de traitements, à des grosses doses de traitement… Le deuxième enseignement est que cela ne fait pas mieux que de cibler une uricémie en dessous de 300 µmol, tant sur les érosions, qui était le critère principal de l’étude, que sur les crises de goutte ou la diminution des tophus.
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