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Résumé de la 2e Journée internationale du GRIIP

Le Groupe de recherche international sur les injections de plaquettes (GRIIP) a tenu son 2e congrès annuel le 9 février 2024 à Paris. Cet événement a réuni des orateurs et des participants venant de France, de pays francophones, d’Espagne et des États-Unis, autour de la pratique des injections de plasma riche en plaquettes (PRP) et des thérapies régénératives. Nous présentons dans cet article les points forts du congrès (1).

 

Les mises au point

Facteurs de croissance, le minimum à connaître

Pr Isabel Andia, Barakaldo (Espagne)

Le Dr Isabel Andia a rappelé la complexité moléculaire du PRP, qui ne s’arrête pas aux facteurs de croissance, mais qui inclut un ensemble d’interleukines (IL), de chimiokines, de protéases et de cytokines. Le PRP appliqué sur un tissu cible vise à réinitialiser la composition du micro-environnement, afin d’induire des changements d’expression génique, de métabolisme cellulaire ou de signalisation intracellulaire. 

Au-delà des effets de chaque molécule prise individuellement, les nouvelles méthodes de recherche fondamentale devront essayer de comprendre les interconnexions multimoléculaires complexes dans le processus de régénération tissulaire, incluant les effets synergiques, les actions antagonistes et une connaissance de la redondance moléculaire au sein du tissu cible. 

L’aphérèse

Pr Jean-François Kaux, Liège (Belgique)

Le manque de standardisation dans l’obtention des PRP est une critique récurrente. Afin de remédier aux potentielles variations de quantité et de concentration en plaquettes, leucocytes et érythrocytes, le Pr Jean-François Kaux a détaillé la technique d’aphérèse, à la base de plusieurs de ses publications et utilisée en pratique dans son service. Une machine d’aphérèse similaire à celles utilisées pour les collectes de plaquettes permet d’obtenir précisément la concentration en plaquettes et le volume de PRP souhaités. La durée du prélèvement sanguin est de 10 à 20 minutes. Les désavantages sont le coût financier et la nécessité d’un bon capital veineux. 

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