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POST-ACR 2025 replay
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Ostéoporose et maladie de Parkinson – Données épidémiologiques et mécanismes physiopathologiques

La maladie de Parkinson (MP) est une pathologie neurodégénérative caractérisée par des symptômes moteurs et non moteurs, avec notamment une instabilité posturale, des troubles de la marche et une réduction progressive de la mobilité. Parmi les symptômes non moteurs, une atteinte osseuse est décrite, avec une densité minérale osseuse (DMO) abaissée et un risque accru de fractures, en particulier au niveau de la hanche. Les patients atteints de MP présentent un risque élevé de chutes en raison des difficultés posturales et lors de la marche, des troubles cognitifs et d’une dysautonomie. De multiples mécanismes agissent en synergie sur le tissu osseux : il s’agit notamment de facteurs nutritionnels, de troubles alimentaires, d’une carence en vitamine D, d’une perte de poids et de modifications de la composition corporelle, d’une sarcopénie et d’une diminution de la force musculaire au fur et à mesure de la progression de la maladie. Des médicaments spécifiques de la MP, tels que la lévodopa, ont également été incriminés, par le biais d’une hyperhomocystéinémie. Enfin, la carence en dopamine et un contexte inflammatoire peuvent également contribuer à la dérégulation de l’homéostasie osseuse. Dans cette revue sont présentées les données sur la DMO, la qualité de l’os et le risque de chutes et de fractures. Nous discutons des différents mécanismes physiopathologiques impliqués dans cette comorbidité osseuse.

Introduction

La maladie de Parkinson (MP) est considérée comme la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer (1, 2).

Les symptômes

Elle se caractérise par des symptômes moteurs et non moteurs.

Les symptômes moteurs

Les principaux symptômes moteurs de la MP comprennent la triade motrice (tremblements au repos, rigidité et bradykinésie), ainsi que des troubles posturaux et de la marche. Ces signes moteurs résultent principalement de la perte progressive des neurones dopaminergiques dans la substancia nigra pars compacta du cerveau par l’accumulation d’agrégats intracellulaires d’α–synucléine, ou corps de Lewy, qui altèrent le fonctionnement des neurones et conduisent finalement à la mort cellulaire. La conséquence est une baisse importante de la quantité de dopamine et une perturbation des circuits des ganglions corticobasaux.

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