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Les inhibiteurs de JAK : une nouvelle ère thérapeutique en rhumatologie

Retour sur la table ronde organisée par Rhumatos pendant le 31e Congrès français de rhumatologie, avec la participation de Jean Sibilia*, Sandra Pellegrini**, Thierry Schaeverbeke*** et Marc Scherlinger***

*Service de rhumatologie, Centre national de référence « Maladies auto-immunes systémiques rares », Laboratoire d’Immunorhumatologie moléculaire, Inserm UMR S1109, Fédération hospitalo-universitaire (FHU) OMICARE, Fédération de médecine translationnelle de Strasbourg (FMTS), CHU de Strasbourg, Université de Strasbourg
**Unit of Cytokine Signaling, Institut Pasteur, Paris
***Service de rhumatologie, FHU ACRONIM, Centre national de référence « Maladies auto-immunes systémiques rares », CHU de Bordeaux, Université de Bordeaux

Lors du dernier Congrès français de rhumatologie, nous avons eu le plaisir de participer à une table ronde consacrée à cette nouvelle classe thérapeutique que constituent les inhibiteurs de JAK. Cette table ronde, dirigée par un jeune et prometteur collègue, Marc Scherlinger, a réuni trois orateurs aux compétences complémentaires : le Pr Jean Sibilia, qui a dressé une perspective historique du développement de cette classe thérapeutique, la Dr Sandra Pellegrini, scientifique spécialiste des voies de signalisation des cytokines, qui nous a apporté un éclairage original et pertinent sur les mécanismes physiologiques de la voie de signalisation JAK-STAT, sur le mode d’action des inhibiteurs de JAK actuels et celui des produits en cours de développement, puis le Pr Thierry Schaeverbeke a synthétisé l’état des connaissances nécessaires à l’utilisation de ces nouvelles molécules au quotidien et a abordé les perspectives de développement de ces produits au sein de notre arsenal thérapeutique.

Les inhibiteurs des kinases («-tinib») dans la PR et les maladies inflammatoires… la révolution thérapeutique des JAK inhibiteurs

Quel meilleur orateur pouvait-on espérer que le Pr Jean Sibilia pour une telle introduction ? Après avoir dressé un rapide historique du développement des traitements immunosuppresseurs, depuis les grands anciens (toujours utilisés) que sont les moutardes azotées, l’azathioprine ou le méthotrexate, découverts autour de la Seconde Guerre mondiale, suivis par les corticoïdes dans les années 1950s, puis les « nouveaux » immunosuppresseurs non sélectifs, ciclosporine, mycophénolate et léflunomide, dans les années 1980-1990, jusqu’à la révolution des biomédicaments ciblant une cytokinique (TNF, IL-1, IL-6…) ou une cellule (anti-CD20 et abatacept), développés au tournant du millénaire, et désormais l’avènement des traitements ciblant une molécule intracellulaire.

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