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Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire : les manifestations articulaires induites

Résumé

Si l’immunologie fait partie intégrante de notre pratique rhumatologique quotidienne, elle représente désormais un des piliers de la prise en charge de certains cancers. Récemment, l’arrivée des inhibiteurs de checkpoint immunitaire anti- CTLA-4 et anti-PD-1/PD-L1 marque une véritable révolution dans le domaine de l’onco-immunologie. Leur mécanisme d’action original cible le cosignal inhibiteur des cellules tumorales/cellules présentatrices d’antigènes sur les lymphocytes T, activant ainsi une immunité anti-tumorale. Mais l’obtention d’une réponse tumorale stable, voire la rémission d’un cancer métastatique, se fait souvent au prix d’une toxicité immunologique pouvant concerner tous les organes. À ce jour, plusieurs cas de myosite, polyarthrite et pseudo-polyarthrite rhizomélique dont une associée à une maladie de Horton ont été rapportés. Les rhumatologues vont être amenés de plus en plus à prendre en charge des patients avec manifestations articulaires induites par inhibiteurs de checkpoint immunitaire et il est donc primordial de se familiariser avec ces nouveaux traitements et leur profil de tolérance.

Abstract – Immune checkpoint inhibitors.
While rheumatologists are dealing with immunology since several years, immunotherapeutic strategy is becoming a cornerstone of cancer treatment for selected patients. Recently, approval of immune checkpoint inhibitors, such as anti-CTLA-4 and anti-PD-1/PD-L1, has accelerated the immunotherapy revolution in oncology.
By targeting inhibitory pathways exploited by some cancers to avoid immune recognition, checkpoint inhibitors nonspecifically activate T-cell-mediated response. However, the price of this unique efficacy associates with frequent immune-related adverse events.
To date, several cases of myositis, inflammatory arthritis and polymyalgia rheumatica (one associated with giant cell arteritis) were reported. Recognition of these immune rheumatic adverse events is worthwhile, and therefore rheumatologists should become familiar with these new molecules and their specific safety profile.

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