Comme à l’accoutumée ce congrès de l’Eular n’a pas accordé une grande place à la pathologie osseuse. Plusieurs communications ont cependant retenu notre attention, et l’on peut dire que la qualité compense la quantité.
1 Efficacité à court terme dans la vie réelle des différents traitements de l’ostéoporose
Des auteurs italiens ont mené une étude de cohorte sur une base de données (DeFRAXa) ayant servi à mesurer le risque fracturaire de femmes ménopausées. Une population de 3 574 femmes vues à au moins deux visites consécutives a été identifiée. Le ratio de survenue de fracture dans le groupe sans traitement a été de 91,9/1 000 personnes-années, chez les patientes traitées par bisphosphonates (BP) de 71,1/1 000 personnes-années, de 52,2/1 000 pour celles traitées par dénosumab, et de 19,3/1 000 pour celles traitées par tériparatide. Le risque fracturaire a ainsi été réduit de 30 % pour le patientes traitées par BP, de 60 % pour les patientes traitées par dénosumab et de 90 % pour celles traitées par tériparatide (Fig. 1). La diminution du risque fracturaire pour les patientes traitées par BP n’était significative qu’après 1 an de traitement. Les auteurs concluent que les patientes à risque imminent de fracture ne doivent pas être traitées par BP.
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