La goutte, vieille maladie, ne devrait plus être si négligée et nous avons déjà TOUT ce qu’il faut pour prendre en charge correctement la très grande majorité des goutteux. En 20 ans, les conditions d’une prise en charge de qualité sont présentes. Pas tant de goutte difficile à traiter. Juste un tour de main à maîtriser et un peu de patience, et du médecin, et du patient.
Quelle était la situation de la prise en charge de la goutte il y a 20 ans ?
En termes de diagnostic
« En ce temps que les rhumatologues de moins de 20 ans » (d’après Charles Aznavour) d’expérience n’ont pas connu, la goutte était diagnostiquée sur des données cliniques, fondées sur la description faite par les “Anciens” :
• la présence de microcristaux d’urate dans le liquide articulaire en microscopie optique,
• l’hyperuricémie bien sûr,
• des anomalies radiographiques dans les formes évoluées.
En revanche, l’échographie articulaire et encore moins le scanner, voire le scanner double énergie, n’étaient pas présents et leur utilité diagnostique dans la goutte était inconnue.
Le seuil de l’uricémie définissant l’hyperuricémie était de :
• 70 mg/l chez l’homme,
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