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Ostéoporose post-ménopausique : le choix des traitements en 2021

Résumé

Les fractures ostéoporotiques concernent 40 % des femmes ménopausées, 10 % des hommes. Seuls 10 à 15 % des malades ostéoporotiques, en France, sont de nos jours traités. Les traitements actuels réduisent de 70 % le risque de fracture vertébrale et de 40 % le risque de fracture de hanche.

Abstract

Postmenopausal osteoporosis.
The choice of treatments in 2021.
Osteoporotic fractures affect 40% of postmenopausal women and 10% of men. Only 10-15% of osteoporotic patients in France are currently treated. Current treatments reduce the risk of vertebral fractures by 70% and the risk of hip fractures by 40%

Qui traiter ?

Retenons les recommandations du GRIO et de la Société française de rhumatologie (1) : doivent être traités tous les malades ayant eu une fracture sévère (vertèbres, fémur, humérus, bassin), hors traumatisme, et ceux, non fracturés, dont le T-score est inférieur à -3 déviations standard (DS) sur un des trois sites mesurés. Dans les autres situations, l’évaluation du risque de fracture par fragilité et le FRAX aident à la décision.

Le choix de la première ligne de traitement

Les seules études comparatives dont nous disposons actuellement concernent :
- le tériparatide, qui est supérieur au risédronate (2) en termes de réduction du risque fracturaire ;
- le romosozumab, qui est supérieur au tériparatide en termes de gain densitométrique à la hanche, lorsque ces molécules sont utilisées après un bisphosphonate per os (3).

Le traitement peut être choisi en fonction du type d’ostéoporose, de l’âge des malades, des comorbidités.

Chez une femme de moins de 65 ans, non fracturée, le raloxifène permet de stopper la perte osseuse, il réduit de 30 % le risque de fracture vertébrale et diminue de moitié le risque de cancer du sein récepteurs hormonaux positifs (risque concernant au moins une femme sur 10 en France) (4). Il n’a pas d’action sur le risque de fracture non vertébrale. Il aggrave les bouffées de chaleur pré-existantes et est contre-indiqué en cas d’antécédents thrombo-emboliques.

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