Après 2 années perturbées par la pandémie de Covid-19, l’année 2022 s’ouvre sur une catastrophe humanitaire depuis le 24 février… Les 66es journées ont permis de rassembler près de 600 de nos collègues en présence à la Maison de la Chimie, et à distance pour ceux qui ne pouvaient pas se déplacer. Ces journées ont été un moment de partage et ont souligné l’importance de l’interaction physique, des discussions et des échanges en direct. La convivialité et le plaisir de se retrouver, bien palpables, nous ont enchantés et encouragés. Cette année, je prends le relais du Pr Philippe Orcel pour résumer les avancées de notre discipline qui ont été abordées. C’est un grand défi, une tâche difficile mais plaisante. Il avait l’art, la manière, le verbe et de la hauteur…
Un grand merci aux nombreux participants et partenaires fidèles qui font de ces journées des moments toujours attendus et dynamiques. Un grand merci à nos collègues et amis qui répondent toujours positivement à nos sollicitations permettant de couvrir notre spécialité avec les meilleurs experts. Nos remerciements au Pr Jean-Denis Laredo qui, nous l’espérons, continuera à nous instruire avec ses énigmes radiologiques, et sans qui ces journées seraient désertées ! Notons également l’un des avantages du format digital, avec la possibilité pour les inscrits d’accéder en différé à l’ensemble des interventions jusqu’au 31 juillet 2022 sur le site du Centre Viggo Petersen : www.viggopetersen.fr.
Nous vous donnons rendez-vous les 23 et 24 mars 2023 pour la 67e édition des journées, dans un contexte mondial et sanitaire que nous espérons plus serein.
Actualités des rhumatismes inflammatoires
Existe-t-il une nosologie propre au rhumatisme psoriasique axial ?
Depuis plusieurs années, Aline Frazier fait l’ouverture des journées et aborde le rhumatisme psoriasique (RPso). Le débat persiste sur l’existence ou non d’une nosologie propre à ce rhumatisme inflammatoire. Si les atteintes périphériques, en particulier la sémiologie radiographique, possèdent des spécificités réelles, en est-il de même pour l’atteinte axiale ? Les signes cliniques de l’atteinte axiale du RPso ne sont pas spécifiques, mais certains éléments sont plus fréquemment observés. L’atteinte structurale du rachis cervical est plus fréquemment observée avec ankylose du rachis cervical par atteinte des ligaments vertébraux et des articulaires postérieurs. En revanche, les sacro-iliites sont plus rares. Les syndesmophytes sont plus volumineux, non marginaux et moins symétriques. Les douleurs peuvent être mécaniques, le sexe ratio identique et l’antigène HLA-B27 moins fréquent, observé seulement chez 14-44 % vs 90 % des patients atteints de SpA. Le traitement repose sur les mêmes modalités que l’atteinte axiale de la spondyloarthrite (SpA) : AINS, inhibiteurs du TNF et de l’interleukine (IL)-17, en particulier le sécukinumab.
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