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Les infiltrations du rachis : infiltration C1C2

On estime à plus de 9 millions par an le nombre d’infiltrations épidurales réalisées aux États-Unis, les chiffres en France sont plus difficiles à évaluer. Mais c’est dire l’ampleur de la problématique, pour ces problèmes de lombosciatiques qui restent la première cause de handicap et de gêne fonctionnelle douloureuse chronique ou récidivante dans tous les pays du monde. Les polémiques sont récurrentes et les avis personnels prennent souvent le pas devant une balance bénéfices/risques difficile à évaluer.
Cette petite revue de synthèse analysera les différentes techniques infiltratives du rachis avec une évaluation des résultats EBM versus les risques rapportés, avant de conclure sur les recommandations actuelles qui en découlent.

Rachis cervical

Ce sont certainement les infiltrations qui ont le plus clairement reculé devant les quelques complications gravissimes rapportées. Il est vrai que nous sommes actuellement démunis devant les formes rebelles, qui vont faire l’objet de corticothérapies générales aussi inutiles qu’inefficaces, ou de manipulations guère validées. Reprenons les quatre types d’infiltrations cervicales réalisées : péridurale, foraminale, C1C2, et interapophysaire.

Infiltrations interapophysaires

Si l’on commence par les infiltrations interapophysaires, elles semblent les plus accessibles et les moins à risque. Les complications rapportées sont exceptionnelles, et Manchikanti n’en rapporte aucune de grave sous scopie sur 3 370 gestes (1). Elles sont même rapportées sous guidage échographique et la technique que nous avons pu expérimenter sur cadavre avant de passer à la pratique est relativement simple et paraît sans risque par voie postérieure directe. Les résultats comparativement au guidage scopique ou scannographique semblent similaires (2), mais, comme en lombaire, de vraies études randomisées méthodologiquement très rigoureuses sont manquantes. Notons une étude des infiltrations interapophysaires comparativement aux injections foraminales cervicales en 2014 qui n’a pas montré de différence significative pour la prise en charge des névralgies cervico-brachiales, avec une diminution de la douleur de 45 % à 4 semaines (3).

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