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L’activité physique dans la spondyloarthrite : des bénéfices nombreux à connaître et faire connaître

PARTIE 2 : cet article est le deuxième d’une série dédiée à l’activité physique dans les pathologies rhumatismales.
Partie 1 : L’activité physique dans la polyarthrite rhumatoïde, Rhumatos 161, février 2021.

 

L’activité physique est recommandée en population générale pour ses bienfaits démontrés de prévention du risque cardiovasculaire, pour son effet positif sur la fonction respiratoire et parce qu’elle prévient l’arthrose (1). L’intérêt de l’activité physique comme traitement adjuvant des traitements pharmacologiques des rhumatismes inflammatoires chroniques a été plus récemment établi et est désormais recommandé par l’Eular (2).
Dans le cadre de la spondyloarthrite (SpA), la rééducation fait partie intégrante de la prise en charge globale des patients afin de préserver la fonction et limiter l’ankylose. L’incidence d’une activité physique plus soutenue permettant de développer l’endurance telle que recommandée par l’OMS a été moins spécifiquement évaluée. Depuis plusieurs années, les études ont évalué l’intérêt de programmes standardisés d’exercices physiques sur la douleur et la fonction dans la spondyloarthrite. Cependant, dans la littérature des rhumatismes inflammatoires, l’activité physique est souvent confondue avec des programmes de rééducation et il est souvent difficile de distinguer dans les programmes proposés aux patients ces deux types de prise en charge. On note ainsi les programmes permettant de développer les fonctions cardiorespiratoires, à type d’endurance avec de l’exercice considéré comme modéré (1) (soit environ 70 % de l’effort maximal contenu de l’âge ou bien une dépense énergétique d’au moins six équivalents-métaboliques [MET] pendant au moins 20 minutes, au minimum trois fois par semaine), des exercices d’assouplissement, renforcement musculaire et de maintien des amplitudes articulaires qui améliorent la douleur et la fonction mais n’ont pas d’effet sur les capacités cardiorespiratoires des patients.
Dans cette revue, nous allons décrire l’intérêt de l’exercice physique chez les patients atteints de SpA, les résultats des études ayant évalué un programme d’exercices sur la douleur et la fonction, les freins à la pratique d’activité physique chez les patients atteints de SpA, les conséquences potentielles de l’activité physique sur les lésions structurales des patients et les principes de prescription d’activité physique adaptée chez les patients ayant une SpA.

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