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Comment optimiser l’observance à un traitement anti-arthrosique d’action lente  ? Enseignements tirés de l’étude PREDOA

Introduction

L’arthrose est la cause la plus fréquente de douleur et de handicap après 50 ans (1). Son caractère chronique, son évolution souvent lente et progressive, plus ou moins émaillée de poussées inflammatoires, et sa prévalence très élevée chez les sujets âgés, lui confère un statut de maladie inexorable liée au vieillissement face à laquelle patients et praticiens font souvent preuve de fatalisme. Le traitement de l’arthrose est pourtant bien codifié. Il repose sur la combinaison de mesures non pharmacologiques et pharmacologiques (2-6), ces dernières incluant les antalgiques, les anti-inflammatoires, les anti-
arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) et les injections intra-articulaires de corticoïdes et d’acide hyaluronique, auxquels les patients associent fréquemment des compléments alimentaires ou traitements de phytothérapie (7- 9). Les AASAL sont indiqués dans le but de réduire la douleur, tout en évitant le recours à des traitements potentiellement plus dangereux comme les anti-inflammatoires ou certains antalgiques (10-12). Parmi les molécules anti-arthrosiques, le sulfate de glucosamine et de chondroïtine et les insaponifiables d’avocat et de soja ont démontré leur efficacité dans des études contrôlées (13-17).

Maladies chroniques et observance

De nombreuses études randomisées (13-17) ont démontré une efficacité antalgique, modérée mais statistiquement significative, de la chondroïtine et de la glucosamine sulfate (Gs). Un effet structuro-modulateur semble lui aussi envisageable chez l’Homme (18-20), même s’il semble faible et nécessiterait, pour être cliniquement pertinent, une prise très prolongée (plusieurs années) de traitement. Comme les patients arthrosiques sont majoritairement âgés et atteints de comorbidités contre-indiquant la prise d’AINS (12, 21), et que les AASAL ont un profil de tolérance excellent, il est logique de les prescrire en traitements de fond sur de longues périodes. Or, on connaît la difficulté d’obtenir une observance thérapeutique satisfaisante dans les pathologies chroniques. L’arthrose n’échappant pas à la règle, on peut émettre l’hypothèse que la mauvaise observance thérapeutique est une des raisons principales permettant d’expliquer l’échec fréquent du traitement anti-arthrosique (22).

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