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L’essentiel en un clin d’œil

> Le ciblage de la voie Wnt offre des perspectives thérapeutiques intéressantes dans la gonarthrose.
> Un renouveau pour la capsaïcine : un effet antalgique par voie intra-articulaire ?
> L’inflammation dans l’arthrose, une piste pour les biomarqueurs.

Résumé
Cette année a été particulièrement riche pour l’arthrose, notamment grâce aux résultats d’essais cliniques randomisés de phase II dans l’arthrose, dont certains se sont montrés prometteurs. Le phénotypage des différents types d’arthrose a fait l’objet de nombreuses communications et posters, et l’inflammation est au cœur des recherches.

Abstract – TOP 5 Osteoarthritis
This year has seen some important progress in the field of osteoarthritis, with exciting results from randomized controlled phase 2 trials. Many communications and poster have focused on the different phenotypes of the disease, and inflammation is definitely a major topic in osteoarthritis.

1) Cibler la voie Wnt pour bloquer la progression de l’arthrose ?

SM04690 est une petite molécule inhibitrice de la voie Wnt, dont le rôle dans la dégradation du cartilage au cours de l’arthrose est étayé par plusieurs études précliniques. Notamment, une équipe américaine a montré un rôle anti-inflammatoire de cette molécule testée in vitro et dans un modèle d’arthrose chez le rat, où elle aurait aussi un effet sur la douleur. Cette équipe a également présenté les résultats intermédiaires d’un essai randomisé contrôlé contre placebo de phase II, à 26 semaines de suivi.
L’étude a inclus 455 patients atteints de gonarthrose et âgés en moyenne de 60,3 ± 8,7 ans, dont 58,9 % de femmes. L’intervention consistait en une injection intra-articulaire unique de SM04690 aux doses de 0,03 mg, 0,07 mg et 0,23 mg chez 111, 117 et 109 patients, respectivement, et 116 patients recevaient un placebo. L’évolution du pincement articulaire à la semaine 26 par rapport à l’inclusion a été étudiée : celle-ci était de -0,22 (± 0,64) mm dans le groupe placebo, de -0,07 (± 0,62) mm dans le groupe 0,03 mg (p = 0,069), -0,16 (± 0,95) mm dans le groupe 0,07 mg (p = 0,489) et de -0,03 (± 0,59) mm dans le groupe 0,23 mg (p = 0,019). Par ailleurs, un épaississement de l’interligne articulaire était plus fréquemment observé chez les patients traités (47,6 %, 40,5 % et 39,6 % des patients des groupes 0,03 mg, 0,07 mg et 0,23 mg contre 30,5 % des patients traités par placebo, p = 0,011) (Fig. 1).
En revanche, il n’y avait pas de franche efficacité clinique sur la douleur ou la fonction à 26 semaines, comparativement au placebo. Il n’y avait pas de signal inquiétant du point de vue de la tolérance : huit effets indésirables sévères ont été déclarés chez sept patients, et tous n’ont pas été directement associés au traitement par les investigateurs.
Ces résultats intermédiaires, s’ils sont relativement positifs d’un point de vue radiographique, doivent être tempérés par l’absence d’efficacité clinique significative et le caractère très précoce des évaluations radiographiques. La durée de l’étude est de 52 semaines, les résultats définitifs devraient donc être connus à la fin de l’année.

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