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ACR 2017 – TOP 5 : Arthropathies microcristallines

En un clin d’œil

  • Augmentation de la mortalité liée aux maladies rénales chroniques dans la goutte
  • La stratégie T2T avec l’allopurinol est efficace, y compris chez les patients avec une goutte sévère tophacée
  • Rôle du transporteur ABCG2 dans la régulation digestive de l’acide urique
  • Microbiote et acide urique
  • La rapamycine diminue l’immunogénicité et la production des anticorps antimédicaments, application pour la pegsiticase, une uricase recombinante

Les cinq faits marquants dans la goutte à l’ACR 2017 : la goutte est associée à une surmortalité rénale et cardiovasculaire ; la stratégie T2T avec l’allopurinol est très efficace ; la régulation digestive de l’acide urique mérite une attention plus importante et la mise en évidence d’une nouvelle stratégie pharmacologique pour diminuer la production d’anticorps anti-uricase recombinante.

Introduction

La goutte a occupé une place non négligeable cette année au cours de l’ACR 2017 où des données épidémiologiques ont confirmé la surmortalité liée à la goutte, en particulier les mortalités dues aux maladies rénales chroniques et aux maladies cardiovasculaires. Ces études effectuées sur des registres ou des bases de données électroniques confirment le rôle majeur de l’uricémie dans la survenue de la goutte. Cette uricémie constitue la cible thérapeutique où une stratégie T2T de l’allopurinol permet dans plus de 80 % des cas, y compris chez des patients avec une goutte tophacée et sévère, d’obtenir une uricémie inférieure à 360 µmol/l. Les études génomiques et précliniques confirment le rôle majeur du transporteur ABCG2, en particulier dans l’excrétion digestive de l’acide urique. La régulation digestive de l’acide urique est encore peu connue, mais le rôle du microbiote intestinal commence à être exploré. Enfin, une nouvelle stratégie pharmacologique permet de diminuer l’immunogénicité et la production d’anticorps antimédicament. Elle a été employée avec succès avec une nouvelle uricase recombinante (PEGSITICASE) et les résultats présentés en phase 2 sont prometteurs.

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