Quelles précautions prendre en 2015 ?
Les patients atteints de rhumatismes inflammatoires et de maladies auto-immunes systémiques ont un risque infectieux plus élevé que les sujets sains. Les broncho-pneumopathies, virales ou bactériennes, représentent les manifestations infectieuses les plus fréquentes (1). L’incidence des infections est donc plus élevée chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) que dans la population générale, tout comme leur sévérité. Plusieurs facteurs de risque infectieux ont été identifiés comme l’âge supérieur à 60 ans, un antécédent d’infection sévère, un échec à plus de 5 traitements de fond, un traitement par corticoïde ou par anti-TNF (score RABBIT) (2).
Une estimation du risque d’infection sévère peut même être calculée pour l’année à venir (www.biologika-register.de/en/home/risk-score) (3). Les vaccins représentent un moyen de prévenir les infections et ont donc une place importante dans la prise en charge des patients atteints de RIC. Les vaccins inactivés peuvent être administrés sans excès de risque comparé à la population générale. Les vaccins vivants sont au contraire contre-indiqués chez les patients sous traitements immunosuppresseurs, ce qui limite donc leur utilisation en prévention. L’efficacité des vaccins varie selon les traitements de fond utilisés pour traiter le rhumatisme inflammatoire, le type de vaccin utilisé et le type de maladie sous-jacente (4).
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