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L’essentiel en un clin d’œil

Le canakinumab a un impact bénéfique sur les poussées dans les syndromes TRAPS, MKD et FMF résistante à la colchicine.

Le baricitinib (inhibiteur de JAK1/2) semble efficace dans les syndromes CANDLE et SAVI.

Une étude démontre l’efficacité de l’étanercept sur l’inflammation spinale au cours de la sponyloarthropathie
juvénile.

L’action du certolizumab pegol chez les patients atteints d’arthrite juvénile a été confirmée par une étude.

Une première évaluation du tofacitinib dans l’arthrite juvénile idiopathique (AJI) a été réalisée.

Une étude concernant les biothérapies a permis d’observer quels patients (AJI et ERA) avaient le plus de chance de rester en rémission.

Des patients AJI ont été analysés au début d’un traitement à base de méthotrexate, afin de savoir s’il était possible de prédire une absence de réponse au traitement.

1. L’efficacité du canakinumab pour les syndromes TRAPS, MKD et FMF résistante à la colchicine

Cette étude ”parapluie”, c’est-à-dire trois en une, s’est déroulée en quatre périodes : 12 semaines de screening (E1), puis 16 semaines de traitement randomisé (canakinumab contre placebo) (E2), suivies de 24 semaines de retrait de traitement randomisé (E3) et de 72 semaines de traitement en ouvert (E4).
Pendant la période E2, 181 patients de plus de 2 ans avec MKD (72), TRAPS (46) ou FMF résistante à la colchicine (63) ont été randomisés dès qu’ils ont eu une poussée de leur maladie. Pour les trois cohortes, les pourcentages de patients répondants au canakinumab ont été significativement supérieurs à ceux traités par du placebo. Les critères de réponses au jour 15 et à la semaine 16 étaient : un PGA ≤ 2, une CRP ≤ 10 mg/L et une SAA ≤ 10 mg/L. Les résultats sont présentés dans le tableau 1.
Pendant la période E3 :
- Les patients initialement randomisés (en E2) sous canakinumab/
4 semaines et qui n’ont pas eu de poussée, ont été rerandomisés pour du canakinumab/8 semaines ou du placebo.
- Les patients qui ont échappé au traitement par canakinumab continuaient avec une possibilité de modifier la dose (up titration possible à 300 mg [4 mg/kg] en cas de poussée).
- L’objectif était de comparer le pourcentage de répondeurs entre les patients rerandomisés pour du canakinumab et ceux recevant du placebo. Le critère de réponse était identique à la période E2.
- À la semaine 40, le pourcentage de patients sans poussée était plus élevé dans le groupe canakinumab que dans le groupe placebo (13/19, 68,4 versus 6/22, 27,3 %), pour les trois cohortes de patients.
- 70 % des patients crFMF et TRAPS, et 46,7 % des MKD ont gardé la même dose de canakinumab. Mais à la fin de la 3e période, 47,5 % des crFMF, 41,2 % des TRAPS et 74,2 % des MKD patients, ont nécessité une dose > 150 mg toutes les 8 semaines pour contrôler la maladie.
La tolérance globale du traitement était bonne. Le canakinumab a reçu un agrément de la FDA pour ces trois indications avec une dose de 2-4 mg/kg toutes les 4 semaines pour les patients ≤ 40 kg, et de 150-300 mg pour les autres. Il est possible que des doses supérieures soient nécessaires pour contrôler tous les patients avec un MKD. L’agrément EMA est en cours.

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