L’essentiel en un clin d’œil
Plusieurs études ont porté sur l’impact des traitements (romosozumab, dénosumab, tériparatide et abaloparatide) concernant les fractures ostéoporotiques et la densité minérale osseuse.
L’arrêt du dénosumab est associé à un surrisque fracturaire.
Les effets secondaires de l’odanatacib ont entraîné l’arrêt de son développement.
La maladie de Scheuermann n’est pas associée à un surrisque fracturaire.
L’hydroxychloroquine a une action osseuse.
De nouveaux résultats démontrent l’efficacité des vertébroplasties.
L’ostéoporose est toujours présente à l’ACR, avec cette année à Washington de nombreuses communications et même une présentation en plénière. L’explication réside certainement dans les quelques nouveautés attendues qui, nous l’espérons, vont pouvoir relancer la dynamique de ce qui reste un véritable problème de santé publique sans diminution franche et massive du nombre de fractures, malgré l’efficacité de nos traitements actuels.
1) L’impact des traitements sur les fractures ostéoporotiques et la densité minérale osseuse
Romosozumab et dénosumab
Commençons par le romosozumab, cet anticorps anti-sclérostine qui agit sur la voie Wnt en stimulant la formation osseuse, tout en ayant un effet antirésorptif en inhibant la voie RANK-ligand. Nous avons maintenant les résultats de la phase III (FRAME), qui a initié ce qui devrait être les traitements du futur, un séquençage alternant et associant les actions de formation et antirésorptives. Les patientes incluses ont été randomisées en deux groupes : l’un recevant du romosozumab et l’autre du placebo, et ce pendant 1 an. Ensuite, toutes les patientes ont reçu 1 an de dénosumab. Ces patientes (3 591 + 3 589) avaient des ostéoporoses post-ménopausiques modérées (T score moyen - 2,7 ds en lombaire), le plus souvent non fracturaires, et non traitées au préalable. Elles étaient issues de tous les continents en dehors de l’Afrique. L’objectif principal, la diminution du nombre de fractures vertébrales, était à la limite de la significativité à 6 mois, et elle était de -73 % à 1 an (p < 0,001), mais sur un faible nombre de fractures (59 versus 16) (Fig. 1). Les fractures vertébrales avec manifestations cliniques avaient diminué de 36 %. Les fractures périphériques avaient, quant à elles, diminué de 25 % à 1 an (p = 0,096, ns) et les fractures de hanche de 46 % (p = 0,18, ns) sur un très faible nombre de cas (13 versus 7). La DMO avait augmenté de 13,3 % en 1 an en lombaire sous romosozumab (versus 0 % dans le groupe placebo), et de 6,8 % à la hanche totale (versus 0 % dans le groupe placebo). Les marqueurs du remodelage, comme prévu, se dissociaient au départ pour se normaliser à 1 an, malgré la poursuite du traitement. Cet épuisement des paramètres biochimiques du remodelage osseux reste peu clair. La 2e année sous dénosumab n’était pas randomisée, avec des gains de DMO de 4,3 et 5 % en lombaire, de 1,6 % à la hanche totale, et une diminution du risque de fracture vertébrale qui reste aux alentours de 75 %. D’un point de vue tolérance, aucun effet secondaire notable n’a été rapporté, notamment au niveau cardio vasculaire et en termes de mortalité, avec seulement des réactions cutanées aux sites d’injection (5,2 %) et la présence d’anticorps anti-produit (18 %).
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