Points clés
1. Dans une population de psoriasis suivie en soins primaires au Royaume-Uni, bénéficiant d’une surveillance clinique renforcée, la prévalence du rhumatisme psoriasique non diagnostiqué est de l’ordre de 5 % et l’incidence annualisée du rhumatisme psoriasique est de l’ordre de 2,2/100 patients-année (TUDOR).
2. Seulement 8 % des patients inclus dans une cohorte hollandaise de rhumatisme psoriasique débutant ont présenté une progression radiographique au cours des 3 ans de suivi, uniquement associée (analyse multivariée) à l’âge, au genre masculin et au score radiographique à l’inclusion (DEPAR).
3. La présence de comorbidités à l’initiation d’un traitement de fond ciblé pourrait avoir une incidence sur le maintien thérapeutique et sur l’efficacité des anti-TNF, anti-IL17 ou JAKi dans le rhumatisme psoriasique.
4. L’analyse des données issues d’un registre allemand n’a pas révélé de différence des caractéristiques initiales, du maintien ou de la réponse thérapeutique ou de la tolérance des b/ts-DMARD initiés en monothérapie ou en combinaison au méthotrexate dans le rhumatisme psoriasique (RABBIT-SpA).
5. Le bimékizumab (anti-IL17A/F) maintient son efficacité à 1 an dans le rhumatisme psoriasique avec réponse inadéquate ou intolérance aux anti-TNF (BE COMPLETE/BE VITAL).
TOP 1 – Prévalence du rhumatisme psoriasique non diagnostiqué et incidence du rhumatisme psoriasique dans une population de psoriasis suivie en soins primaires au Royaume-Uni bénéficiant d’une surveillance renforcée (TUDOR)
Les auteurs de ce travail ont évalué la prévalence du rhumatisme psoriasique non diagnostiqué et l’incidence du rhumatisme psoriasique dans une population de 2 225 patients atteints d’un psoriasis suivis en soins primaires au Royaume-Uni. Cette étude observationnelle prospective multicentrique comparait deux modalités d’identification du rhumatisme psoriasique : une surveillance renforcée fondée sur un dépistage annuel systématique par le médecin généraliste puis une confirmation diagnostique par le rhumatologue (ES, n = 1 123) comparée à une surveillance en soins courants (SC, n = 1 102) au cours des 2 années de suivi.
Dans le groupe bénéficiant de la surveillance renforcée (ES), la prévalence du rhumatisme psoriasique non diagnostiqué à la visite d’inclusion était de 5,4 %, alors que l’incidence du rhumatisme psoriasique était de 2,7/100 patients-année (14 rhumatismes psoriasiques/511 psoriasis) au cours de la 1re année de suivi et de 1,6/100 patients-années (7 rhumatismes psoriasiques/444 psoriasis) au cours de la 2e année de suivi, soit une incidence annualisée de 2,2/100 patients-année au cours des 2 années de suivi (Fig. 1).
Les 21 cas incidents de rhumatisme psoriasique présentaient des différences quantitatives lorsqu’ils étaient comparés aux 793 cas de psoriasis n’ayant pas développé de rhumatisme psoriasique au cours des 2 années de suivi : âge moyen plus élevé, proportion d’hommes plus élevée, durée moyenne du psoriasis plus élevée, proportion de psoriasis unguéal plus élevée, sans différence en termes de PASI, d’IMC ou de positivité du questionnaire de dépistage du rhumatisme psoriasique (PEST) (Tab. 1).
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