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Eular 2022 // Rhumatisme psoriasique : nouvelles preuves d’efficacité et actualisation des données de tolérance

Points-clés des communications
1. Le bimékizumab (anti-IL-17A/F) démontre son efficacité dans le rhumatisme psoriasique avec réponse inadéquate ou intolérance aux anti-TNF (BE COMPLETE).
2. Le bimékizumab (anti-IL-17A/F) démontre son efficacité dans le rhumatisme psoriasique naïf d’agent biologique (BE OPTIMAL).
3. Le guselkumab (anti-IL-23p19) améliore la fatigue des patients atteints de rhumatisme psoriasique en agissant à la fois sur la qualité de vie, l’activité globale de la maladie, les manifestations articulaires et cutanées et l’inflammation systémique (DISCOVER-1 & -2).
4. L’efficacité de l’upadacitinib (JAKi) ou de l’adalimumab (TNFi) se maintient à 2 ans dans le rhumatisme psoriasique en échec d’un traitement de fond non biologique, sans nouveau signal de tolérance (SELECT-PsA1 LTE).
5. La survenue d’événements cardiovasculaires majeurs ou de néoplasies est associée au niveau de risque cardio­vasculaire et au syndrome métabolique chez les patients traités par tofacitinib dans le psoriasis et le rhumatisme psoriasique (OPAL & OPT).

1 Efficacité du bimékizumab dans le rhumatisme psoriasique avec réponse inadéquate ou intolérance aux anti-TNF

Cette étude multicentrique de phase 3 (BE COMPLETE) avait pour objectif d’évaluer l’efficacité et la tolérance du bimékizumab, anticorps monoclonal neutralisant à la fois l’IL-17A et l’IL17F, comparativement au placebo, chez des patients atteints d’un rhumatisme psoriasique actif (≥ 3 articulations douloureuses, ≥ 3 articulations gonflées, ≥ 1 lésion psoriasis actif et/ou antécédent de psoriasis documenté), avec réponse inadéquate ou intolérance aux anti-TNF.
À l’issue de la randomisation (2:1), les 400 patients (50,5 ans d’âge moyen, 52,5 % de femmes, 9,5 ans de durée d’évolution) recevaient du bimékizumab SC (160 mg / 4 semaines, n = 267) ou un placebo SC (n = 133) jusqu’à la semaine 16, puis du bimékizumab (160 mg / 4 semaines) en ouvert.
À 16 semaines, le bimékizumab s’est avéré supérieur au placebo que ce soit sur le critère principal ACR50 (43,4 % vs 6,8 %, p < 0,001) (Fig. 1) ou sur l’ensemble des critères secondaires hiérarchisés HAQ-DI (-0,38 vs -0,07, p < 0,001), PASI90 (68,8 % vs 6,8 %, p < 0,001) (Fig. 2), SF36 PCS (7,3 vs 1,4, p < 0,001) ou réponse MDA (44,2 % vs 6 %, p < 0,001) (Fig. 3).

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