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Activité physique et spondyloarthrite axiale : l’intérêt de la prescription supervisée et adaptée

Introduction

La spondyloarthrite axiale est un rhumatisme inflammatoire chronique fréquent (1) caractérisé par des rachialgies inflammatoires pouvant conduire à une ankylose rachidienne, responsable d’une réduction de mobilité. La prise en charge actuelle des spondyloarthrites repose sur une prise en charge médicamenteuse et globale. Les recommandations actuelles de l’ASAS (2) et de la SFR (3) pour la prise en charge des spondyloarthrites axiales donnent des directives claires pour les thérapies médicamenteuses. L’importance et les bénéfices de la physiothérapie et de la médecine thermale sont connus de longue date. Une revue Cochrane (4) a conclu qu’un programme de physiothérapie est préférable à l’absence d’intervention, peu importe le type d’intervention (médecine thermale, physiothérapie ou exercices à domicile) sur différentes mesures (douleur, raideur, mobilité de la colonne vertébrale, fonction physique et évaluation globale du patient).
L’activité physique est définie par l’Organisation mondiale de la santé comme « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques nécessitant une dépense d’énergie ». Pour la population générale, 150 minutes par semaine d’activité aérobie d’intensité modérée ou 75 minutes par semaine d’exercice aérobie d’intensité vigoureuse sont recommandées. Indépendamment de son effet sur le risque cardiovasculaire qui est accru en cas de spondyloarthrite (5), l’activité physique tient une place importante dans la prise en charge de la pathologie. L’Eular a émis des recommandations pour la promotion de l’activité physique dans le cadre de la prise en charge des rhumatismes (6).

Niveau d’activité physique en cas de spondyloarthrite

La sédentarité est un problème de santé publique qui n’épargne pas les rhumatismes inflammatoires dont les spondyloarthrites. La problématique semble moins importante que dans la polyarthrite rhumatoïde, car la promotion de l’activité physique pour retarder l’ankylose est faite depuis longtemps. Ainsi, il est décrit une diminution du niveau d’activité physique en cas de spondyloarthrite (7-11).

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