ACR 2021 // TOP 5 Pathologies osseuses : nouvelles données du congrès

Lors du congrès de l’ACR, quelques communications concernaient les pathologies osseuses.
En voici une sélection.

1 Comparaison de l’efficacité du dénosumab et du risédronate au cours de l’ostéoporose cortico-induite chez les patients ayant une polyarthrite rhumatoïde

Dans une étude de phase 3 menée en double aveugle, il a été montré que le traitement par dénosumab était supérieur au risédronate pour augmenter la densité minérale osseuse (DMO) au niveau lombaire et à la hanche totale chez des patients traités par corticoïdes et ayant une ostéoporose (1). Adachi et al. ont étudié, avec une analyse post-hoc, les données d’un sous-groupe de cette étude concernant 300 patients ayant une ostéoporose et une polyarthrite rhumatoïde, avec initiation ou poursuite d’un traitement par corticoïdes ; ils ont reçu du dénosumab (60 mg tous les 6 mois) (n = 143) ou du risédronate (5 mg par jour) (n = 157) pendant 24 mois, ainsi qu’une supplémentation vitamino-calcique. La dose initiale moyenne de prednisone était de 10,5 mg (± 4,2) dans le groupe de patients traités par dénosumab et de 10,3 mg (± 4,6) dans le groupe recevant le risédronate.
La différence de modification de DMO par rapport aux valeurs initiales entre les groupes traités par dénosumab et risédronate était significative au niveau lombaire, à la hanche totale et au col fémoral à 12 et 24 mois, avec une augmentation plus importante pour le dénosumab. L’augmentation de la DMO à 24 mois par rapport aux valeurs initiales était significative aux trois sites avec le dénosumab et seulement au niveau lombaire avec le risédronate. L’augmentation du gain de DMO était donc plus importante avec le dénosumab chez ces patients (Fig. 1).