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Webinaire post EULAR 2025
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ACR 2022 – TOP 5 – Polyarthrite rhumatoïde : signature moléculaire, ACPA, vaccination, inégalité hommes-femmes…

TOP 1 – Signature moléculaire synoviale et sanguine et réponse aux traitements de fond dans la PR !

La médecine de précision consiste à établir des signatures moléculaires permettant de prédire la réponse à un traitement. Dans cet objectif, les auteurs ont réalisé une analyse transcriptomique (ARN) provenant des tissus synoviaux et du sang périphérique de patients atteints de PR répondant aux critères EULAR/ACR 2010, récentes (< 1 an) et naïves de tout traitement. À partir de 49 biopsies synoviales et de 36 échantillons de sang périphérique obtenus à partir des mêmes patients, trois phénotypes cellulaires ou clusters ont été identifiés :
– le « cluster 3 » correspondant presque exclusivement au pathotype lympho-myéloïde, avec un enrichissement des sous-ensembles de lymphocytes B, T et de macrophages ;
– le « cluster 2 », avec une prévalence du pathotype fibroblastique/pauci-immun avec des fibroblastes sous-jacents CD34+, des fibroblastes sous-jacents DKK3+ et des macrophages pro-inflammatoires IL-1b+ ;
– le « cluster 1 », un groupe mixte, avec une représentation équilibrée des pathotypes/sous-ensembles cellulaires lympho-myéloïdes et diffus-myéloïdes.
Des analyses plus poussées des signatures transcriptomiques unicellulaires ont révélé une corrélation négative entre les fibroblastes CD34+, les fibroblastes DKK3+ et les macrophages pro-inflammatoires IL-1b+, d’une part, et les marqueurs de l’inflammation et les scores d’activité de la maladie, d’autre part. Les macrophages C1QA+, les lymphocytes T auxillaires périphériques PD1+ synoviaux (Tph CD1+), les cellules T GZMK+CD8+ et tous les sous-ensembles de lymphocytes B présentaient des corrélations positives importantes avec des marqueurs inflammatoires et l’activité de la maladie. Dans le sang périphérique, des corrélations significatives n’ont été observées que pour les lymphocytes Tph PD1+. Cette population lymphocytaire était également associée à la rémission dans les 6 mois suivant l’initiation d’un traitement de fond synthétique avec des niveaux de Tph PD1+ significativement plus élevés avant le traitement (Fig. 1).

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