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ACR 2022 – TOP 5 – Arthropathies microcristallines : nouveaux gènes, facteurs prédictifs et alimentaires

L’essentiel en un clin d’œil
De nombreuses communications sur les maladies microcristallines à l’ACR 2022 avec :
- les résultats de la première étude française COLCHICORT comparant l’efficacité de la colchicine à la prednisone au cours d’une crise inflammatoire liée aux cristaux de pyrophosphate de calcium ;
- l’identification de nouveaux gènes et de nouvelles pathogénies dans la goutte grâce à l’étude génétique internationale ;
- des données suggérant une bonne tolérance de l’allopurinol sans limitation de sa dose chez les patients avec une maladie rénale chronique ;
- l’identification de facteurs prédictifs de réponse aux traitements hypo-uricémiants permettant une personnalisation de la prise en charge ;
- l’identification de facteurs alimentaires responsables de crise de goutte et de l’intérêt du méthotrexate pour réduire les réactions allergiques liées à la pégloticase dans l’étude MIRROR.

TOP 1 – Étude COLCHICORT : colchicine vs prednisone dans la crise inflammatoire liée aux dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium

Les traitements des crises inflammatoires liées aux cristaux de pyrophosphate de calcium sont utilisés par analogie aux traitements des crises de goutte. Ils reposent sur la colchicine, les corticoïdes, les AINS et éventuellement le blocage de l’interleukine 1b. Ces différents traitements n’ont pas été comparés par des essais cliniques. L’objectif de cette étude était d’évaluer et de comparer l’efficacité de la colchicine à la prednisone au cours d’une crise inflammatoire liée aux cristaux de pyrophosphate de calcium (PPC) (ou crise de chondrocalcinose) évoluant depuis moins de 36 heures chez des patients de plus de 65 ans avec une clairance de la créatinine > 30 ml/min/1,73 m2. La colchicine était prescrite sur 2 jours : 1 mg suivi de 0,5 mg une heure plus tard le premier jour ; 1 mg à J2. La prednisone était de 30 mg/jour pendant 2 jours. Les patients recevaient le premier jour 1 g de paracétamol et 50 mg de tramadol deux fois. Le critère de jugement principal était la variation de l’EVA à 24 heures. Cent douze patients hospitalisés ont été randomisés (âge moyen 86 ans, sexe ratio femmes/hommes 73,4 %), 54 patients ont été traités par colchicine et 55 par prednisone. La présence des cristaux de PPC était observée chez 37 patients (39,4 %). La crise touchait le genou (n = 44, 47,3 %), le poignet (n = 19, 20,4 %) et la cheville (n = 13, 14,3 %). Après 24 heures, la douleur a diminué de façon identique dans les deux groupes (colchicine : -36,6 ±32,1 mm ; prednisone : -37,7±19,4). La diminution de la douleur était identique dans les deux groupes au cours des 6 jours de suivi (Fig. 1). La proportion de patients répondeurs (amélioration de plus de 50 % de la douleur) était identique dans les deux groupes à 24 h (64,6 vs 66,7 %) et 48 h (63 % vs 72,7 %). 26,3 % des patients sous colchicine ont eu de la diarrhée contre 7,3 % des patients sous prednisone. Sous prednisone, 12,7 % ont eu une poussée hypertensive, 5,5 % une hyperglycémie et 5,5 % une insomnie.

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