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Spécificité de la prise en charge de la polyarthrite du sujet âgé

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un sujet de plus de 65 ans est un sujet âgé, et un de plus de 85 est un sujet très âgé. La littérature rhumatologique considère plutôt qu’un sujet est âgé lorsque la polyarthrite rhumatoïde (PR) débute après l’âge de 60 ans

 

Généralités (1, 2)

La PR débutant après 60 ans reste le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires, alors qu’au-delà de 80 ans la pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR), la maladie de Horton et le syndrome RS3PE (Remitting Seronegative Symmetrical Synovitis with Pitting Edema) sont les plus fréquents. La PR du sujet âgé représente un tiers des patients ayant une PR, avec un sex ratio (F/H) s’équilibrant après l’âge de 60  ans (SR 1,5 à 2 après 60 ans versus 4 à 4,5 avant 60 ans). Son début est souvent aigu et s’accompagne de signes généraux (fièvre, amaigrissement, fatigue). Elle peut se présenter sous trois formes différentes :

• une atteinte rhizomélique (25 % des cas) qui est habituellement immuno-négative et doit être différenciée de la PPR,

• une forme œdémateuse qui doit être différenciée du RS3PE

• et une forme classique qui diffère de la PR des sujets jeunes avec des facteurs rhumatoïdes et des anti-CCP moins souvent positifs, un syndrome inflammatoire plus important, une augmentation plus importante de l’IL-6, moindre du TNF-α, une activité plus élevée au diagnostic avec des synovites  plus nombreuses et plus actives au Doppler, un handicap fonctionnel plus important. 

D’autres diagnostics doivent être écartés : arthrite microcristalline, rhumatisme psoriasique, spondylo­arthrite à début tardif, connectivite, vascularite, syndrome paranéoplasique, sarcoïdose… Son pronostic par rapport à celui du sujet jeune varie selon les études (identique, meilleur, défavorable). Chez les sujets âgés, les PR immuno-­négatives ont un meilleur pronostic que les PR immuno-positives. Le pronostic est également meilleur pour les PR œdémateuses. 

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