Comment le diagnostiquer ? Quel est le traitement adapté ?
Décrit par Maurice Raynaud en 1862 dans sa thèse intitulée De l’asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités, le phénomène de Raynaud est une manifestation vasomotrice extrêmement banale au vu des chiffres de prévalence dans la population générale, notamment féminine de moins de 30 ans (Tab. 1). Idiopathique et bénin dans l’immense majorité des cas (80 à 90 % des cas) (1, 2), le phénomène de Raynaud peut cependant inaugurer ou compliquer une maladie générale au premier rang desquelles figurent les sclérodermies systémiques, ou plus rarement une affection hématologique, vasculaire, infectieuse ou une prise médicamenteuse. Les séries rapportées par les centres hospitaliers spécialisés sont biaisées puisque seules les formes sévères et suspectes sont explorées, minorant ainsi la prévalence des formes idiopathiques qui ne consulteront jamais dans de tels centres.
La lecture de cet article est réservée aux abonnés.
Pour accéder à l'article complet
Découvrez nos offres d'abonnement
Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !
- Tous les contenus de la revue en illimité
- Les numéros papier sur l'année
- Les newsletters mensuelles
- Les archives numériques en ligne
ou
Achetez cet article
ou
Inscrivez-vous gratuitement sur Rhumatos.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !
- Accès aux catégories d'articles exclusives
- Les newsletters mensuelles
- Votre historique de commandes en ligne