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Polyarthrites rhumatoïdes difficiles à traiter : un concept nouveau pour étayer notre pratique

Le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR) a considérablement évolué au cours des 2 dernières décennies, et le pronostic des patients réfractaires aux traitements de fond conventionnels (csDMARDs) a été amélioré grâce au développement des traitements ciblés biologiques (bDMARDs) et synthétiques (tsDMARDs).

La stratégie de traitement à l’objectif (treat-to-target) visant à atteindre la rémission ou une faible activité de la maladie et le nombre croissant d’options thérapeutiques favorisent les escalades thérapeutiques. Cependant, un certain nombre de patients restent symptomatiques malgré les changements de traitements successifs. Environ 20 à 75 % des PR sont réfractaires à une première ligne de traitement ciblé (1-3), et 40-55 % à une seconde ligne (4-7). Environ 20 % des patients progressent vers une troisième ligne de traitement biologique ou synthétique ciblé. Le traitement des PR réfractaires aux différents b/tsDMARDs est une des difficultés auxquelles le rhumatologue doit faire face, reflétant ainsi la complexité de la prise en charge de cette pathologie.

Définition des polyarthrites rhumatoïdes difficiles à traiter

La PR « difficile à traiter » est un concept récent apparu avec le développement des biomédicaments et la multiplication des lignes de traitement. Il est communément admis que les PR difficiles à traiter sont caractérisées par la persistance de signes ou symptômes évocateurs d’une activité inflammatoire de la maladie malgré des traitements successifs avec des csDMARD et b/tsDMARDs. Un groupe de travail de l’European League Against Rheumatism (Eular) a proposé en 2021 une définition plus concrète de ce concept émergent (8).

Terminologie

Dans la littérature, différents termes sont utilisés pour définir cette population de patients : sévères, réfractaires, résistants à plusieurs lignes de traitements ou difficiles à traiter. Le groupe de travail de l’Eular, basé sur une enquête internationale auprès des rhumatologues, a proposé une terminologie uniformisée pour cette population de patients. Parmi tous les termes utilisés dans la littérature, le groupe a retenu comme terminologie « difficiles à traiter », car celle-ci est jugée comme permettant de couvrir l’ensemble des situations cliniques pertinentes pour cette population de patients. Cette terminologie est également largement utilisée dans d’autres spécialités.

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