Les États généraux de la rhumatologie – Retour sur l’édition 2024

Le but de ces États généraux est toujours d’informer l’ensemble des rhumatologues sur toutes les possibilités offertes aux professionnels durant tout leur exercice, depuis l’installation jusqu’à la retraite. Cette année, comme pour les années à venir, l’information était dense.

Si tous les travers et les chausse-trappes de l’installation ont été présentés, rien n’a été oublié non plus concernant la retraite, ainsi que la financiarisation, permettant ainsi aux rhumatologues de bien « mener leur barque » du début à la fin de l’exercice. 

Les dernières nouveautés concernant la nomenclature et la levée de la PIH (prescription initiale hospitalière) ont également été évoquées, de même que les aspects assurantiels et juridiques de la profession.

Une table ronde, avec la participation de tous les syndicats, vous a été offerte concernant les négociations conventionnelles et la convention. C’était une première, et tout le monde est venu exposer son point de vue sur ses négociations dans le cadre de la rhumatologie, depuis celle qui a été conclue avec la signature d’une nouvelle convention.

Il fallait aussi un élément curieux, différent, pour montrer que notre profession de rhumatologue ne se bornait pas à quelques consultations et à quelques infiltrations, mais qu’on pouvait exercer d’une autre façon et apporter notre pierre à l’édifice de la profession. Pour cela, j’avais invité trois fortes personnalités féminines pour parler d’une autre voie de la rhumatologie. Le thème était la rhumatologie hors des sentiers battus. Cette rubrique a eu une forte attractivité, et j’en suis très heureux, car cela démontre qu’il y a encore de l’attractivité et de l’innovation dans notre spécialité.