Données actuelles… et futures ?
Depuis la description de l’inflammation par Hippocrate puis Celsus (dolor, rubor, calor, tumor), l’utilisation ancienne de l’écorce de saule suivie de l’isolement puis la synthèse de l’aspirine, précédant celle de la phénylbutazone et de l’indométhacine (1), les AINS connaissent un regain d’intérêt, à une période où la prescription chronique des opioïdes est débattue. Leur efficacité antalgique est reconnue dans certaines maladies rhumatismales (beaucoup peuvent faire l’objet d’une telle prescription) ou dans d’autres domaines (migraines, coliques néphrétiques…). On leur impute également un rôle préventif potentiel dans certains cancers voire dans la maladie d’Alzheimer. Les AINS ont comme propriété commune de diminuer la production des prostaglandines en inhibant l’activité de la cyclo-oxygénase (COX ou PGH synthétase). Leur recours est actuellement limité par leurs nombreuses actions exposant à autant de complications notamment lors d’administration prolongée. Ces complications sont principalement digestives, rénales et cardiovasculaires. Les recherches actuelles se concentrent sur l’étude des protéines anti-inflammatoires naturelles de l’organisme – comme les lipoxines, les résolvines ou les protectines – capables de freiner ou de stopper un processus inflammatoire en cours.
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