Depuis de nombreuses années, le service de rhumatologie du Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille (GHICL) avec l’appui de la délégation à la recherche clinique et à l’innovation mène d’importants travaux de recherche sur la goutte. Parmi eux, les résultats de deux études viennent d’être publiés. La première (réalisée auprès de plus de 1 000 patients) montre la fréquence majeure de la goutte en Polynésie française (une personne sur sept, avec seulement une personne sur trois traité) en soulignant ses causes génétiques. La seconde visait à comparer la cortisone et la colchicine dans la pseudogoutte, chez les séniors. Les résultats ne montrent pas de différence en termes d’efficacité, mais en termes de tolérance, la colchicine provoquant des diarrhées, ce qui est très compliqué à vivre pour un senior puisque cela peut provoquer une intense déshydratation.
MC d’après le communiqué du GHICL de mars 2024.