Introduction
La sclérose en plaques (SEP) est parfois associée à des maladies auto-immunes (gastro-entérologiques, thyroïdiennes ou rhumatologiques…). Peu de données existent sur le plan épidémiologique et il est difficile d’affirmer qu’il existe un surrisque de pathologie auto-
immune lorsqu’un patient présente une SEP. Cependant, en plus du fardeau que représente l’association de plusieurs maladies auto-immunes pour les patients, la problématique principale est celle de l’association de plusieurs traitements immunosuppresseurs et de leurs potentiels effets secondaires cumulés.
Dans cet article, nous parcourrons rapidement l’épidémiologie de ces associations auto-immunes, puis nous aborderons la problématique des traitements par anti-TNFα, réputés pourvoyeurs de pathologies inflammatoires du système nerveux central (SNC). Enfin, nous aborderons la prise en charge conjointe de ces deux types d’affections (neurologiques et rhumatologiques) afin de trouver le meilleur compromis en fonction des différentes situations.
Épidémiologie
Il existe assez peu d’études portant sur l’association entre la SEP et les maladies auto-immunes rhumatologiques. Plusieurs essais portant sur l’analyse du génome ont montré des gènes de susceptibilité communs à ces deux types d’affections, notamment certains sous-types HLA ou cytokiniques (1, 2).
Cependant, sur le plan clinique et épidémiologique, il y a très peu de données en faveur d’une association non fortuite.
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