Le genre a une influence pour les patientes atteintes de spondyloarthrite (SpA), dans trois aspects essentiels de leur maladie : le diagnostic, le suivi et le traitement.
Le diagnostic
Tout d’abord, il existe un biais de genre dans la communauté médicale pour le diagnostic, puisque cette maladie était classiquement diagnostiquée sur des signes radiographiques qui sont nettement plus fréquents chez les hommes. Et pourtant, les données épidémiologiques récentes montrent que le ratio homme:femme chez les patients atteints de SpA a tendance à s’équilibrer, approchant le ratio 1:1 (1) ; ce, notamment depuis que la pratique d’IRM pour le diagnostic, permet de le retenir même en absence de signes structuraux.
De plus, le diagnostic de SpA chez les femmes peut être aussi difficile car la présentation clinique est plus souvent périphérique articulaire et enthésitique, avec moins souvent de l’inflammation systémique (2). Enfin, il existe des diagnostics différentiels quasi spécifiques aux femmes, comme :
– la fibromyalgie (dont la prévalence est prédominante chez les femmes (3)),
– l’ostéose iliaque condensante
– ou les lésions en hypersignal IRM des sacroiliaques qui peuvent être vues en post-partum (4).
Le reflet de cette difficulté à établir le diagnostic est un délai diagnostique en moyenne 5 ans plus long chez les femmes (1).
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