supplément Biosimilaires

Site professionnel spécialisé en Rhumatologie

Webinaire post EULAR 2025
supplément Biosimilaires
Webinaire post EULAR 2025

JNR 2022 – Quand évoquer une maladie auto-inflammatoire chez l’adulte ?

Introduction

Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont habituellement décrites comme des maladies génétiques rares se traduisant par des fièvres récurrentes, un syndrome inflammatoire biologique et des manifestations variées comprenant, le plus généralement :
– des signes cutanés (urticaire),
– des sérites (pleurésie, péricardite, péritonite),
– des signes articulaires,
– des signes digestifs,
– des signes généraux (asthénie, anorexie, myalgies…),
ces crises débutant le plus souvent tôt dans l’enfance, et dans un contexte familial (Fig. 1).

La MAI prototypique est la fièvre méditerranéenne familiale (FMF), décrite en 1945. Puis c’est au cours des années 1980 qu’est décrit un nouveau tableau de fièvre récurrente, appelé fièvre hibernienne, par analogie avec la fièvre méditerranéenne et parce que les premiers cas sont décrits dans des familles irlandaises (les « hibernians »). Il faudra attendre 1999 pour identifier l’anomalie génétique correspondante et rebaptiser la maladie de son nom actuel de TRAPS, l’acronyme de TNF-receptor associated periodic syndrome (1) ; c’est également à cette date que McDermott propose le terme de MAI. Cette découverte va ouvrir la voie à la description (non achevée) d’une quarantaine de MAI monogénique, dont la caractéristique commune est de correspondre à un défaut de régulation de la réaction inflammatoire d’origine génétique, certaines affectant l’inflammasome (CAPS, FMF…), d’autres la voie de l’interféron de type I (Candle, SAVI, Aicardi-Goutières…), la voie NFkB ou encore le complément (2, 3). Pour l’essentiel, ces MAI sont des maladies pédiatriques, le plus souvent diagnostiquées tôt dans l’enfance.
Cependant, le diagnostic de MAI n’est pas réservé à nos amis pédiatres ! Nous aborderons ici plusieurs situations susceptibles d’amener le rhumatologue à faire un diagnostic de MAI, en insistant notamment sur les formes d’apparition tardive (au-delà de 50 ans), dont certaines sont de description très récente et vont certainement amener à comprendre bien des situations cliniques jusqu’ici mystérieuses. Nous illustrerons ces situations par des observations personnelles.

La lecture de cet article est réservée aux professionnels connectés.

Découvrez nos offres d'abonnement

Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !

  • Tous les contenus de la revue en illimité
  • Les numéros papier sur l'année
  • Les newsletters mensuelles
  • Les archives numériques en ligne

ou

Achetez cet article

Ajoutez cet article à votre panier, procédez au paiement et retrouvez-le dans votre espace.

ou

Inscrivez-vous gratuitement sur Rhumatos.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !

  • Accès aux catégories d'articles exclusives
  • Les newsletters mensuelles
  • Votre historique de commandes en ligne