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Inertie thérapeutique dans la goutte

Le concept d’inertie en médecine recouvre deux situations : d’abord l’inertie clinique en termes de retard au diagnostic, d’autre part l’inertie thérapeutique proprement dite. En pratique elles sont souvent utilisées indifféremment l’une de l’autre.

 

Rappel historique

L’inertie clinique est bien connue des diabétologues depuis plus de 20 ans [1]. Le tableau est simple : un diabétique de type 2 traité par trois antidiabétiques oraux et dont l’hémoglobine HbA1c reste à 9 %. Il est temps, pourtant, de passer à l’insuline (ou d’ajouter une autre molécule plus moderne). Il n’est donc pas à la cible. Il peut en être de même de la prise en charge de l’hypertension artérielle ou d’une dyslipidémie. Cette situation n’est pas rare, et même dans des centres experts, jusqu’à 30 % des patients peuvent au moins avoir l’une de ces trois maladies chroniques insuffisamment traitées sans avoir atteint la cible. La place du malade est souvent mise en avant avec cette question de l’adhérence au traitement. Du côté médical, c’est l’ajustement thérapeutique qui va faire défaut. 

L’inertie clinique est donc le défaut d’un médecin à initier ou à intensifier un traitement dans un délai adapté, et cela, malgré des recommandations, des algorithmes thérapeutiques, des médicaments efficaces et la connaissance des cibles. Il n’y a pas (encore) lieu en France qu’on ait à rajouter également le coût du médicament ; aux États-Unis le coût médicamenteux est une autre cause d’inertie du côté du médecin (accord des mutuelles/Health Maintenance Organization) et du patient (copayment).

L’inertie thérapeutique est observée dans toutes les maladies chroniques : diabète, hypertension et hyperlipidémie comme précédemment citées, mais aussi arythmie par fibrillation, sclérose en plaques ou psoriasis. Pour les maladies rhumatologiques, on retient l’ostéoporose fracturaire (non traitée ou non renouvelée), le rhumatisme psoriasique [2] et la goutte.

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