Cas clinique
Un patient de 39 ans, peintre en bâtiment, est amené aux urgences dans les suites d’un accident du travail : une chute d’un échafaudage qu’il était en train de démonter.
Plus de peur que de mal ! L’examen clinique est rassurant, les radiographies ne montrent aucune fracture… Cependant, un bilan biologique a été réalisé à son arrivée : l’hémogramme est normal, la CRP est à 2 mg/l, la natrémie et la kaliémie sont normales, mais la calcémie est élevée, à 2,76 mmol/l. La créatininémie est normale, ainsi que la clairance de la créatinine, estimée à 97 ml/min.
Le patient rentre chez lui avec un courrier conseillant à son médecin traitant de vérifier la calcémie à distance. La calcémie demeurant anormalement élevée, le médecin traitant complète le bilan biologique.
Quel examen manque-t-il pour compléter ce bilan ?
La calciurie ! La calciurie des 24 h est basse : 1,2 mmol/24 h (normale > 2,5 mmol/24 h).
Comment interprétez-vous ce résultat ? Quelle hypothèse discutez-vous ? Comment en apporter la preuve ?
Devant une hypercalcémie avec PTH non effondrée, le piège est de confondre avec une hyperparathyroïdie primaire. Mais la valeur de la calciurie permet de faire la différence : elle est élevée en cas d’hyperparathyroïdie.
Mécanismes
En effet, le récepteur sensible au calcium rénal (CaSR rénal) a un rôle clé dans l’ajustement de l’excrétion du calcium. C’est une sorte de “thermostat” de la calcémie !
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