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EULAR 2023 – TOP 5 – Ostéoporose

TOP 1 – L’autophagie des ostéocytes est impliquée dans l’ostéoporose

Constituant 90 à 95 % de l’ensemble des cellules osseuses, l’ostéocyte (OCY) a été pendant longtemps la moins bien étudiée des cellules osseuses comparativement aux ostéoclastes et aux ostéoblastes, respectivement 4,6 et 1,2 % des cellules osseuses. On sait désormais que les OCY, par leurs réseaux extensifs lacuno-canaliculaires, jouent un rôle essentiel de récepteurs sensoriels du stress mécanique et adressent à la moelle osseuse, mais aussi aux cellules de la surface de l’os des messages de formation et de résorption. Plus récemment, le rôle d’organe endocrine a pu leur être attribué du fait de leur rôle majeur dans le métabolisme du phosphore. Leur viabilité a donc un rôle important dans la maintenance et l’intégrité du tissu osseux.
On sait par ailleurs que la mort cellulaire programmée ou apoptose des OCY peut jouer un rôle important, pour la résorption normale des dommages structuraux et la résorption du squelette que l’intérêt pour son blocage qui pourrait améliorer des maladies comme la perte osseuse liée à l’âge ou aux glucocorticoïdes.
Mais l’OCY, alternativement, peut aussi entrer dans un état d’autopréservation appelé autophagie, état dans lequel l’OCY maintient sa viabilité le temps qu’un environnement osseux plus favorable soit présent. Ces phénomènes d’apoptose et d’autophagie des OCY ont surtout été étudiés sur l’animal et dans les modèles d’ostéoporose cortico-induite.
L’autophagie, ce processus intracellulaire permettant la suppression et le recyclage des protéines endommagées et des organelles, en particulier des mitochondries, (l’une des sources principales des espèces réactives de l’oxygène [ROS]), joue un rôle majeur dans la réduction du stress oxydant.
Si de nombreuses études chez l’animal ont suggéré l’implication de l’autophagie dans l’ostéoporose, la démonstration restait à faire chez l’humain.

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