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Eular 2022 de Copenhague : ce qu’il faut retenir

Dossier coordonné par le Dr Dominique Clerc

Partage, échanges et innovations

Copenhague ! Nous retrouvons enfin un congrès de partage et d’échanges ! Ce retour à la normale a bien heureusement été l’occasion de communications particulièrement passionnantes.
Une large place a été fait aux études en vie réelle, suffisamment rigoureuses pour éclairer notre pratique quotidienne. Vous retrouverez dans ce numéro nos auteurs experts au mieux de leurs capacités ! En voici quelques exemples : Marc Scherlinger pour les connectivites nous apporte de bonnes nouvelles concernant les traitements avec les CAR-T cells et inhibiteurs de Tyk2 dans le lupus et interleukine-2 pégylée dans un plus large spectre d’affections rhumatologiques dysimmunitaires.
Eric Toussirot s’est intéressé à des études de facteurs de risque et de gravité dans la polyarthrite rhumatoïde, tandis que Jacques Morel nous invite à réfléchir sur des stratégies thérapeutiques dans la maladie débutante et à l’inverse chez le sujet âgé.
Hang Korng Ea a centré sa collecte sur des études dans la goutte, dont une tout à fait innovante. En pathologie osseuse, je vous ai sélectionné des communications d’importance pratique avec un focus sur une étude de nos compatriotes concernant le risque s’avérant très faible de l’ostéonécrose de la mâchoire sous traitement par bisphosphonates. Augustin Latourte pour l’arthrose met le projecteur sur le mastocyte, et nous fait partager deux études approfondissant le lien entre gonarthrose et poids.
Daniel Wendling montre comment les JAKi viennent enrichir la prise en charge thérapeutique des spondyloarthrites et nous rend compte d’une des multiples communications du congrès sur l’interaction entre Covid-19 et maladies inflammatoires rhumatologiques.
D’Arnaud Constantin nous retiendrons, entre autres, de nouvelles études d’efficacité du bimékizumab (anti-IL-17A/F) dans le rhumatisme psoriasique et une belle étude post hoc sur les facteurs associés au risque cardiovasculaire du tocilizumab (JAKi) dans cette pathologie.
Bonne lecture ! 

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