Historique
Les corticoïdes injectables font partie de l’arsenal thérapeutique indispensable du rhumatologue pour traiter les pathologies inflammatoires et mécaniques, articulaires et péri-articulaires. C’est il y a plus de 70 ans que, dans la foulée de la découverte des effets anti-inflammatoires de la cortisone par le Dr Philip Showalter Hench (Prix Nobel de 1950), Hollander a décrit l’utilisation de l’hydrocortisone par injection intra-articulaire chez des vétérans souffrant d’arthrite au sens large (1). Depuis, les produits se sont diversifiés avec, notamment, des corticoïdes particulaires en suspension microcristalline. Citons par exemple les plus utilisés : l’acétate de prednisolone (Hydrocortancyl®), la bétaméthasone (Diprostène®), l’acétonide et l’hexacétonide de triamcinolone (Kenacort® et Hexatrione®, respectivement). Il est important de noter qu’aucune donnée scientifique ne permet d’affirmer formellement la supériorité d’un produit par rapport à un autre en termes d’efficacité.
Les tensions d’approvisionnement
L’utilisation de ces produits est régulièrement menacée par des tensions d’approvisionnement, voire des arrêts de production comme cela a été le cas avec le cortivazol (Altim®) en 2017, et encore avant avec la paraméthasone (Dilar®) ou la dexaméthasone (Dectancyl®)…
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