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Campagne : Mal de dos ? Le bon traitement, c’est le mouvement !

L’Assurance maladie a lancé une nouvelle vague de la campagne « Mal de dos ? Le bon traitement, c’est le mouvement ». Visant à lutter contre les fausses croyances sur la lombalgie commune et à développer un nouveau comportement, le programme de sensibilisation porte déjà ses fruits. Alors que 7 Français sur 10 (68 %) estimaient en 2017 que le repos était le meilleur remède contre la lombalgie, ils sont aujourd’hui moins de la moitié (45 %) à le penser. L’opinion des médecins généralistes évolue également positivement puisqu’ils sont désormais 14 % à déclarer être également d’accord avec cette affirmation versus 33 % l’an passé.
En novembre 2017, l’Assurance maladie a lancé en partenariat avec plusieurs sociétés savantes (en partenariat avec un groupe d’experts composés de représentants du Collège de la médecine générale, de la Société française de rhumatologie, de la Société française de médecine du travail et un représentant du Collège de la masso-kinésithérapie), un vaste programme de sensibilisation pour prévenir le mal de dos et recommander un nouveau comportement à même d’éviter le passage à la chronicité. Conformément aux recommandations médicales, la campagne « Mal de dos ? Le bon traitement, c’est le mouvement » invite les patients à reprendre ou démarrer dès que possible une activité physique quelle qu’elle soit. Ce programme, qui a vocation à favoriser le dialogue avec les patients, accompagne également les professionnels de santé au travers des outils reprenant les éléments clés de la prise en charge de la lombalgie commune, en vue d’améliorer les parcours de soins et la qualité de vie des personnes touchées.

Consultation pour lombalgie : des patients très en attente d’informations et d’éclairages

Qu’attendent les patients d’une consultation ayant pour motif une lombalgie ? Majoritairement, un diagnostic précis (44 %) et la prescription de médicaments pour soulager la douleur (45 %). Sur ce second point, on observe une diminution par rapport à 2017 (-9 points), phénomène qui trouve écho dans les déclarations des médecins généralistes : ceux-ci sont désormais 77 % à estimer que leurs patients recherchent avant tout la prescription de médicaments, contre 91 % en 2017 (-4 points). Au-delà du diagnostic, les patients attendent surtout de l’information, parfois de façon plus prégnante qu’en 2017 : éclairages sur l’origine et les causes du mal de dos (36 %), éléments de réassurance sur l’état général du dos (28 % ; +7 points), conseils pour soulager la douleur (27 %).
Et ces attentes semblent être de mieux en mieux anticipées par les médecins : ils sont en effet plus nombreux à estimer que leurs patients attendent de la consultation : un diagnostic (43 % contre 40 % en 2017), des explications sur les causes du mal de dos (21 % versus 18 %), ou encore des éléments de réassurance sur les symptômes (16 % versus 10 % en 2017). À l’inverse, 40 % des médecins généralistes pensent que leurs patients attendent un arrêt de travail à l’issue de la consultation, alors que seuls 7 % des patients expriment cette attente. Si ce taux de 40 % reste élevé, il est en baisse (49 % des médecins en 2017 ; -9 points) et les médecins placent désormais le souhait d’un diagnostic avant l’arrêt de travail et après la prescription d’antidouleurs.

Livret d’information pour les professionnels de santé et brochures patient disponibles sur le site ameli.

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